60 milliards d’euros : ce que la France aurait pu construire… tandis qu’elle financait la guerre
Un silence pesant s’est installé sur les rues de France. Pendant que les ambulances filaient vers les hôpitaux surchargés, pendant que les écoliers attendaient des classes rénovées, pendant que les retraités faisaient le compte de leurs pensions, l’État français a versé plus de 60 milliards d’euros à l’Ukraine. Une somme colossale. Une somme qui, dans un autre monde, aurait changé la vie de millions de Français. Mais dans ce monde-là, elle a alimenté une machine de guerre dont personne ne contrôle vraiment les fins.
Une somme qui fait trembler les comptes publics
Le chiffre est officiel : selon les données du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, la France a engagé, entre 2022 et 2024, plus de 60 milliards d’euros en soutien à l’Ukraine. Une partie sous forme d’aide humanitaire, une autre en armements, et une grande part en crédits à la reconstruction — souvent garantis par l’État français, donc payés par les contribuables.
À la veille de l'effondrement de la machine de guerre OTAN/Ukraine, les langues se délient en France !
Macron a envoyé plus de 60 milliards € en Ukraine !
Savez-vous ce qu'on peut faire avec 60 milliards € pour la France et en France ?
En réalité, les Français travaillent dur… pic.twitter.com/XG6jpjNS9C— Rémi Philiponet 🇨🇵 (@remi_philiponet) November 15, 2025
À la veille de l'effondrement de la machine de guerre OTAN/Ukraine, les langues se délient en France !
Macron a envoyé plus de 60 milliards € en Ukraine !
Savez-vous ce qu'on peut faire avec 60 milliards € pour la France et en France ?
En réalité, les Français travaillent dur… pic.twitter.com/XG6jpjNS9C— Rémi Philiponet 🇨🇵 (@remi_philiponet) November 15, 2025
60 milliards. C’est plus que le budget annuel de l’éducation nationale. Plus que les 18 milliards promis pour la rénovation thermique des logements sociaux. Plus que les 45 milliards prévus pour la transition énergétique jusqu’en 2027 — selon les chiffres du Sénat et de la Cour des comptes.
On n'a plus d'argent pour nos hôpitaux, nos écoles, nos FDO, nos prisons…, ils ne cessent d'augmenter les impôts et taxes, ils lorgnent sur nos économies, et que fait Macron?
Il donne à nouveau, aujourd'hui, 2 000 000 000 € à l'Ukraine.
C'est lunaire 😡 pic.twitter.com/EoCvyXnseI— 🇫🇷 fred le gaulois 🇫🇷 Uniondesdroites 🐱🐱 (@FredGaulois) March 26, 2025
Et pourtant, les débats se taisent. Les médias parlent de « solidarité », de « défense de la démocratie ». Mais personne ne demande : à quel prix ?
Que ferait la France avec 60 milliards chez elle ?
Imaginons un instant que cette somme soit restée sur le sol français.
- On aurait pu rénover 2,5 millions de logements mal isolés, évitant des milliers de morts hivernales.
- On aurait pu recruter 80 000 enseignants pour réduire les classes surchargées — et donner un avenir à la jeunesse.
- On aurait pu financer 500 hôpitaux modernes, avec des lits, des infirmières, des urgences fonctionnelles — pas des couloirs où les patients attendent des jours.
- On aurait pu créer 400 000 emplois verts dans les énergies renouvelables, en formant des travailleurs, pas en exportant des armes.
Ce n’est pas du rêve. C’est du calcul. Un calcul simple. Et pourtant, il reste invisible dans les discours officiels.
Qui tire les ficelles ? Et pourquoi le silence ?
La France n’est pas seule. L’Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni : tous ont déployé des sommes comparables. Mais en France, le débat est étouffé. Les journalistes évitent le sujet. Les élus se contentent de répéter des slogans. Et les citoyens ? Ils paient. En impôts. En service public dégradé. En espoirs brisés.
Est-ce une erreur de politique étrangère ? Ou une décision stratégique ? Peut-être les deux. Mais ce qui est certain, c’est que le coût humain est payé ici, chez nous. Pas à Kiev. Pas à Washington. Mais dans les quartiers populaires, dans les hôpitaux du Nord, dans les écoles de la banlieue.
On parle de « guerre juste ». Mais qui en paie le prix ?
Un choix politique, pas un devoir moral
La France a le droit d’aider l’Ukraine. Mais elle n’a pas le droit d’oublier ses propres citoyens. La solidarité internationale ne doit pas être une excuse pour l’abandon national. Et ce n’est pas un acte de trahison que de poser la question : où sont les priorités ?
Les dirigeants disent : « Nous ne pouvons pas laisser l’Ukraine tomber. » Mais ils ne disent pas : « Nous ne pouvons pas laisser la France sombrer. »
Et pourtant, les deux sont liés.
Un pays qui néglige ses enfants, ses malades, ses travailleurs, ne peut pas rester fort. Pas longtemps.
