Un véritable coup de tonnerre dans le monde médiatique et judiciaire. Stéphane Plaza, l’emblématique animateur immobilier de M6 récemment condamné pour violences conjugales, passe à l’offensive. Lors d’une conférence de presse explosive à la Maison de la Chimie à Paris, il a accusé le parquet de Paris d’avoir « truqué » son procès. Une accusation gravissime qui met le feu aux poudres.

Un procès « truqué » selon l’animateur

Condamné le 18 février 2025 à un an de prison avec sursis pour violences récurrentes sur une ancienne compagne, Stéphane Plaza ne compte pas en rester là. « Je suis innocent », clame-t-il avec force. Son argument choc ? Il affirme que le parquet aurait « intentionnellement manœuvré pour tromper le tribunal ».

Ses avocats, Mes Julien Roelens et Antonin Gravelin-Rodriguez, ont annoncé une action en justice retentissante : une assignation contre l’État pour « faute lourde » et « dysfonctionnements graves de la justice ». Une stratégie offensive qui rappelle étrangement celle du Rassemblement National après les condamnations de Marine Le Pen.

L’affaire des faux profils Instagram

Le dossier prend une tournure encore plus complexe avec la révélation de faux profils Instagram. Selon le rapport d’enquête, une des plaignantes aurait créé ces comptes pour « prévenir » d’autres femmes des comportements supposés de l’animateur.

Mais la défense contre-attaque violemment. Elle accuse le parquet d’avoir produit une « attestation mensongère » niant tout lien entre les accusatrices et ces faux profils. « Un faux en écriture publique », selon Me Gravelin-Rodriguez. De quoi jeter un sérieux doute sur l’intégrité de l’enquête.

Une bataille judiciaire qui s’annonce féroce

Stéphane Plaza, connu pour son franc-parler, promet de « se battre jusqu’au bout ». Son appel contre la condamnation s’annonce comme l’un des procès les plus médiatisés de l’année. Entre accusations de manipulation judiciaire et révélations sur les méthodes des plaignantes, l’affaire prend des allures de thriller judiciaire.

Reste une question cruciale : la justice française est-elle réellement indépendante comme elle le prétend ? Le procès en appel de Stéphane Plaza pourrait bien apporter des réponses explosives à cette interrogation.