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Position claire | Macron condamne les frappes américaines en Iran : « Il n’y a pas de LÉGALITÉ »

Emmanuel Macron est intervenu fermement sur les tensions internationales, affirmant que les récentes frappes américaines en Iran manquaient de légitimité juridique internationale. Le président français a insisté sur le fait que si un changement politique devait avoir lieu dans le pays, il devait être initié par le peuple iranien lui-même.

Ces déclarations interviennent au moment où les relations entre les États-Unis et l’Iran connaissent une montée en tension après plusieurs attaques présumées attribuées à des groupes soutenus par Téhéran.

 

Une prise de position diplomatique forte

Le chef de l’État français a choisi ses mots avec soin lors d’une conférence de presse à l’Élysée. Selon lui, « il n’y a pas de légalité » derrière ces opérations militaires menées par Washington sur le territoire iranien.

Il a précisé : « Si changement de régime il doit y avoir en Iran, il doit être le fruit du peuple iranien lui-même, pas de bombes. » Une phrase qui résume sa vision diplomatique : la stabilité régionale passe par le respect des principes du droit international et par l’autodétermination des peuples.

Un message adressé aux États-Unis et à l’Europe

Ces propos, bien que neutres en apparence, marquent un désaccord implicite avec la stratégie actuelle des États-Unis. Macron semble vouloir incarner une voix médiane entre les pressions occidentales et les positions du régime iranien.

Dans le même temps, il cherche à rassurer les partenaires européens, appelant à une diplomatie active pour éviter une escalade militaire. Pour Paris, la priorité reste une approche multilatérale plutôt que des actions unilatérales.

Contexte tendu : tensions croissantes entre Washington et Téhéran

Les dernières semaines ont été marquées par une série d’affrontements indirects entre les forces américaines et des groupes armés pro-iraniens dans la région. Les États-Unis ont justifié leurs frappes comme des mesures de représailles contre des attaques perpétrées contre leurs intérêts.

L’Iran nie toute implication directe, tout en ne condamnant pas ouvertement ces groupes. Cette ambiguïté alimente les tensions, et les craintes d’un conflit plus large refont surface.