Andy Kerbrat réintègre l’Assemblée après 6 mois d’arrêt maladie : sa démission n’est pas au programme
Un député LFI de retour à l’Assemblée après une affaire qui avait fait scandale. Andy Kerbrat, élu de La France Insoumise, a utilisé ses frais de mandat parlementaire pour acheter de la cocaïne auprès d’un mineur de 14 ans dans le métro parisien. Malgré les révélations, six mois d’arrêt maladie rémunérés sur le dos des contribuables… le voilà de retour à son siège.
Une affaire qui défie les normes : dépenses de mandat détournées pour acheter de la drogue
En 2023, une enquête du journal Le Monde révélait que le député du Finistère avait dépensé plusieurs centaines d’euros de frais de mandat pour s’acheter de la cocaïne, via un adolescent de 14 ans dans le métro. Une somme modeste comparée aux 5 700 euros mensuels dont disposent les députés pour leurs dépenses représentatives.
Mais ce sont surtout les circonstances qui ont choqué : recourir à un mineur pour se procurer de la drogue, tout en utilisant des fonds publics destinés à la démocratie locale. Une mise en cause doublement problématique.
Six mois d’arrêt maladie rémunéré : un privilège contesté
Après ces révélations, Andy Kerbrat disparaît des bancs de l’Assemblée. Il entame un arrêt maladie de six mois, rémunéré intégralement par les finances publiques. Un silence médiatique total pendant cette période, alors que l’affaire faisait débat dans l’opinion publique.
Aucune sanction disciplinaire n’a été prise à l’encontre de l’élu. Ni de la part de son groupe politique, ni de la direction de l’Assemblée nationale. Et aujourd’hui, il est simplement revenu à ses fonctions comme si de rien n’était.
Un retour discret qui relance le débat sur les responsabilités politiques
Alors que d’autres personnalités politiques ou administratives auraient pu perdre leur poste pour bien moins que cela, Andy Kerbrat poursuit tranquillement sa carrière parlementaire.
Cette situation interroge sur les mécanismes de contrôle des élus, sur l’usage des frais de mandat, et sur la capacité des institutions à juger les manquements graves. Pour certains, c’est un cas isolé. Pour d’autres, c’est l’exemple même d’une certaine impunité politique.