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Les mesures choc de François Bayrou : dette, austérité et réformes structurelles en 2026

Face à une dette publique galopante et une pression internationale croissante sur les finances de la France, François Bayrou a dévoilé un ensemble de mesures ambitieuses. Année blanche, suppression de jours fériés, taxation accrue des hauts revenus et réduction drastique des dépenses publiques : le Premier ministre multiplie les annonces pour redresser les comptes de la Nation. Décryptage complet de ce plan de rigueur qui pourrait bouleverser le quotidien des Français.

Un plan d’austérité sans précédent

Pour faire face à une dette publique qui frôle les 115 % du PIB, François Bayrou a choisi la voie de l’austérité. En 2026, une année blanche sera instaurée : les prestations sociales ne seront pas indexées sur l’inflation, une décision qui pourrait impacter des millions de ménages modestes. En parallèle, le gouvernement prévoit de supprimer deux jours fériés, notamment le 8 mai et le lundi de Pâques, afin de gagner en productivité.

Les plus aisés ne seront pas épargnés : une contribution de solidarité des plus hauts revenus est également à l’étude. Par ailleurs, une taxe sur les petits colis, en particulier ceux en provenance de l’étranger, pourrait entrer en vigueur pour renforcer les recettes publiques.

Réformes sociales : chômage, maladie et fonction publique dans le viseur

L’assurance chômage fait face à une nouvelle concertation, marquant une volonté du gouvernement de revoir ses fondations. Des efforts sont également attendus des personnes bénéficiant d’affections de longue durée, tandis qu’une étude sera lancée sur les arrêts maladie jugés « injustifiés ».

Dans le même temps, le gouvernement entend supprimer ou réduire plusieurs niches fiscales, touchant ainsi des dispositifs comme le CICE ou certaines aides au logement. Le train de vie de l’État sera également revu à la baisse, avec un gel des dépenses publiques et la suppression de 3 000 postes dans la fonction publique d’ici 2026.

Une relance par le travail et la simplification

Pour François Bayrou, il n’y a pas de miracle économique sans plus de travail et plus de production. Le Premier ministre appelle à une mobilisation nationale, demandant un effort à tout le monde, quels que soient les niveaux de revenus ou les statuts professionnels.

Le projet inclut également une simplification du monde du travail par ordonnances, visant à fluidifier les relations professionnelles et favoriser la compétitivité des entreprises. Cette approche s’inscrit dans une logique de modernisation du marché du travail.