Actu

Choc économique mondial : l’accord Trump-UE de 1 350 milliards $ secoue l’Europe

L’Atlantique n’a jamais été aussi tendu sur le plan économique. Donald Trump et Ursula von der Leyen viennent de signer un accord commercial historique qui inquiète les capitales européennes. François Bayrou parle de « jour sombre » tandis que Benjamin Haddad dénonce un « déséquilibré » majeur. Derrière les chiffres impressionnants se cache une véritable révolution géostratégique.

Un pactole américain qui fait trembler l’Union européenne

L’accord vient d’être officialisé entre le président américain et la présidente de la Commission européenne. L’Union européenne s’engage à hauteur de 750 milliards de dollars en achats d’énergie américaine. Un engagement supplémentaire de 600 milliards de dollars en investissements directs aux États-Unis complète ce package colossal.

Mais le plus symbolique reste ces droits de douane à 15 % imposés par Donald Trump sur les importations européennes. Une mesure qui rappelle les tensions commerciales les plus dures de l’ère Trump. Ces décisions ont été prises avec l’aval du président Emmanuel Macron, selon des sources diplomatiques.

Bayrou et Haddad lancent l’alerte maximale

François Bayrou, ministre de la Justice et garde des Sceaux, n’y va pas par quatre chemins. Il qualifie cette journée de « jour sombre » pour les intérêts européens. Selon lui, l’Europe se serait « soumise » face aux exigences américaines sans contrepartie significative.

Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l’Europe, renforce ce diagnostic alarmiste. Il dénonce un accord « déséquilibré » qui favorise clairement les intérêts américains. « Nous vendons notre énergie à perte pendant que les Américains nous imposent leurs tarifs », affirme-t-il dans un communiqué confidentiel.

Les implications géostratégiques à long terme

Cet accord redessine les lignes de force du commerce mondial. L’Allemagne, première puissance économique européenne, s’inquiète des conséquences sur son industrie lourde. La France redoute un élargissement de l’écart commercial avec ses partenaires transatlantiques.

Les marchés financiers ont immédiatement réagi. Le dollar américain s’est renforcé face à l’euro, tandis que les indices boursiers européens accusaient des pertes significatives en début de séance. Les analystes prévoient des répercussions jusqu’en 2030 sur la balance commerciale européenne.

Macron entre diplomatie et réalisme économique

Le président Emmanuel Macron défend cette approche comme un « mal nécessaire » pour éviter des sanctions plus sévères. Selon l’Élysée, cette signature permet de « préserver une coopération stratégique » avec les États-Unis malgré les divergences commerciales.

Cette position suscite des débats houleux au sein de la majorité présidentielle. Certains ministres estiment que Paris aurait dû prendre position plus fermement contre ces concessions unilatérales. L’opposition qualifie cette signature de « capitulation économique ».