Stop aux violences : le plan choc du gouvernement
Alors que les chiffres s’alarmants s’accumulent, le gouvernement a annoncé un plan d’urgence pour lutter contre les violences conjugales. Une réponse attendue par les associations depuis des mois.
Des chiffres qui font froid dans le dos
En 2024, 126 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon le ministère de l’Intérieur. Un chiffre en hausse de 8% par rapport à l’année précédente.
Chaque jour, plus de 300 femmes portent plainte pour violences conjugales. La moitié d’entre elles n’ont pas accès à un logement d’urgence.
Le plan d’urgence en 5 points
Le gouvernement a débloqué 150 millions d’euros pour renforcer la protection des victimes :
- Création de 500 places supplémentaires dans les refuges
- Renforcement des effectifs de la gendarmerie spécialisée
- Mise en place d’un bracelet électronique pour les auteurs présumés
- Formation obligatoire des magistrats sur les violences conjugales
- Extension du dispositif « Alerte Enlèvement » aux situations de danger conjugal
Les associations saluent mais restent vigilantes
Le Collectif Feministe contre le Violence a salué « l’ambition » du plan, tout en soulignant que « l’application sera déterminante ».
Les délais d’intervention restent problématiques dans certaines zones rurales, où les victimes attendent parfois plusieurs jours une réponse.
La technologie au service de la protection
Une application mobile sera lancée pour permettre aux victimes de signaler rapidement tout danger. Elle intégrera un système de géolocalisation automatique.
Des capteurs intelligents seront également testés dans les logements sociaux pour détecter les cris de détresse.
Conclusion : un pas dans la bonne direction
Ce plan d’urgence marque une prise de conscience politique. Mais les associations insistent : il faut maintenant passer à l’action concrète et rapide pour sauver des vies.