Furieux, il quitte le plateau : le moment de vérité de François Hollande sur le CICE
Il n’a pas crié. Il n’a pas insulté. Mais son geste a parlé plus fort que mille mots. François Hollande, visiblement excédé, s’est levé en plein entretien pour quitter les lieux — incapable, ou refusant, de répondre aux questions sur le bilan du CICE. 100 milliards d’euros engloutis. 100 000 emplois au mieux. Soit 1 million d’euros par emploi. Un chiffre qui brûle les lèvres de ses détracteurs… et visiblement, les nerfs de l’ancien président.
La scène qui a fait basculer l’entretien
Le ton monte imperceptiblement. Les questions se font plus précises, plus ciblées. Et soudain, le déclic. François Hollande, dans un mouvement sec, interrompt l’échange. Pas un mot de trop. Juste un regard, un silence, et un départ. Ce n’est pas une crise de colère tapageuse. C’est pire : c’est un retrait. Un aveu muet d’impuissance face à un sujet qu’il ne veut — ou ne peut — plus défendre.
🚨François #Hollande s'énerve et veut quitter l'itw, confronté à son bilan sur le CICE.
➡️100 milliards pour 100 000 emplois = 1 million d'euro par emploi…
C'est ça le vrai Hollande, un homme qui refuse toute critique de son bilan. Rappel : il veut se présenter en 2027 pic.twitter.com/fQUVe3LQzS
— Charlies Ingalls Le Vrai 🤠🐑🐄🐔🐎🤓 (@CharliesIngalls) September 19, 2025
En politique, fuir les caméras, c’est souvent fuir le jugement. Et quand on évoque un retour en 2027, chaque image compte. Chaque silence aussi.
Le CICE : entre promesse économique et désillusion chiffrée
Lancé en 2013 avec des ambitions fortes — relancer l’emploi, redonner du souffle aux entreprises — le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi est devenu, au fil des ans, un symbole des politiques économiques contestées du quinquennat Hollande. La Cour des comptes, dans plusieurs rapports, a souligné son coût exorbitant pour des résultats limités. 100 milliards d’euros. Pour 100 000 emplois. Soit 1 million d’euros par emploi créé.
Certains experts nuancent : le CICE a aussi soutenu l’investissement, stabilisé des secteurs fragiles, permis des baisses de prix. Mais dans l’opinion, le ratio est devenu un symbole. Un symbole de gaspillage. Ou, au mieux, d’inefficacité.
Et aujourd’hui, ce chiffre revient comme un boomerang — au moment même où François Hollande laisse planer l’idée d’un retour en 2027.
2027 : un retour politique… ou une fuite en avant ?
Se présenter à la présidentielle, c’est accepter de passer au crible chaque décision du passé. Surtout les plus coûteuses. Surtout les plus controversées. Quitter une interview pour éviter le sujet, c’est envoyer un signal ambigu : celui d’un homme qui ne veut pas — ou ne peut pas — assumer son héritage.
Est-ce encore possible, en 2025, de prétendre à la magistrature suprême sans affronter les critiques sur son bilan ? Surtout quand ce bilan inclut des milliards dépensés avec un retour sur investissement aussi discuté ?
Le public n’attend pas la perfection. Mais il exige la sincérité. Et la capacité à débattre. Même quand ça fait mal.
À vous de juger : réaction humaine… ou erreur politique ?
Est-ce normal qu’un ancien président perde patience ? Ou est-ce un signe qu’il n’est pas prêt à affronter un nouveau mandat ? Le CICE était-il une faute de gestion… ou une tentative courageuse maladroite ?
Ce moment de tension révèle bien plus qu’un homme en colère. Il révèle les failles d’un système, les attentes d’un pays, et les limites de la mémoire politique. Alors dites-nous : que pensez-vous de ce geste ? Est-ce excusable… ou rédhibitoire ?