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Cambriolage du Louvre : Pierre-Jean Chalençon en larmes, un patrimoine français en danger

Moudir

Le musée du Louvre, symbole mondial de l’art et de l’histoire, a été la cible d’un cambriolage spectaculaire dimanche 19 octobre 2025. En plein cœur de Paris, un commando a dérobé plusieurs joyaux de la Couronne en à peine sept minutes. Si les autorités s’activent à retracer les faits, c’est la réaction émouvante de Pierre-Jean Chalençon qui a marqué les esprits — et les réseaux sociaux.

Un vol minuté au cœur du patrimoine national

À 9h30 ce dimanche matin, deux motards et un camion élévateur ont permis à des malfaiteurs déguisés en agents d’entretien de pénétrer dans la galerie d’Apollon. Armés, ils ont neutralisé les agents de sécurité, fracturé une vitrine et emporté neuf pièces historiques, dont des diamants de la Couronne d’une valeur inestimable. Le tout en moins de sept minutes.

Malgré les systèmes d’alarme, les voleurs ont pris la fuite en scooter. Une couronne impériale a été retrouvée plus tard, abandonnée et endommagée sur un trottoir. Le musée a été immédiatement évacué, laissant des centaines de visiteurs sous le choc. Peter, un touriste néerlandais, raconte : « On nous a ordonné de courir. C’était le chaos. »

Pierre-Jean Chalençon, la voix du patrimoine blessé

Spécialiste reconnu de Napoléon et collectionneur passionné, Pierre-Jean Chalençon n’a pas caché son désarroi. Dans une vidéo publiée peu après l’annonce du vol, il fond en larmes : « Jamais je n’aurais imaginé qu’on puisse faire ça. Je vis un cauchemar. »

S’adressant directement aux auteurs du cambriolage du Louvre, il lance un appel vibrant : « Rendez les bijoux de la couronne ! Vous avez intérêt à les rendre, bande de losers, de voleurs, de crapules. » Une réaction brute, partagée plus de deux millions de fois, qui révèle l’attachement viscéral de certains à ce patrimoine historique.

Interrogé sur BFMTV, il tempère toutefois la valeur marchande des objets volés : « Ce sont des pièces très légères, il n’y a pas beaucoup d’or. Quelques milliers d’euros, sauf si elles sont vendues comme collier de l’impératrice. » Il ironise même sur le professionnalisme des malfaiteurs : « Des pros qui oublient une couronne sur un trottoir… ça me fait doucement marrer. »

Une affaire qui dépasse le simple vol

Le cambriolage du Louvre en 2025 n’est pas qu’un fait divers. Il soulève des questions sur la sécurité des musées nationaux, déjà fragilisés par des grèves et des coupes budgétaires. Ian Brossat rappelle les alertes lancées en juin sur le manque de personnel. Stéphane Bern, sur France 2, résume l’émotion collective : « C’est l’histoire de France à laquelle on s’est attaqué. Et c’est ça qui n’est pas supportable. »

Emmanuel Macron parle d’« atteinte au patrimoine », Rachida Dati évoque un « braquage professionnel », et Jordan Bardella y voit une « humiliation pour notre pays ». L’enquête, confiée à la brigade de répression du banditisme, reste ouverte. Pour l’heure, aucun suspect n’a été formellement identifié.

Pourquoi ce vol fait-il tant de bruit ?

Parce qu’il touche à l’identité même de la France. Les joyaux de la Couronne française ne sont pas seulement des objets précieux : ils incarnent des siècles d’histoire, de pouvoir et de mémoire collective. Leur disparition — même temporaire — résonne comme une perte nationale.

Les internautes, eux, oscillent entre colère et incrédulité. Et tandis que la police traque les coupables, beaucoup espèrent un miracle : le retour intact de ces trésors volés.