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💥 « Le travail ne paye plus » : Leclerc dénonce un système à bout de souffle

Travailler dur, mais ne plus pouvoir vivre de son salaire ? Ce paradoxe n’est plus une exception en France — c’est devenu la norme. Et cette fois, ce n’est pas un syndicaliste ou un économiste qui le dit, mais Michel-Édouard Leclerc lui-même. Dans une déclaration cinglante sur LCI, le patron d’E.Leclerc assène : « En France, le travail ne paye pas. » Une phrase courte, mais lourde de sens — et de colère rentrée.

Un constat qui résonne dans chaque foyer

Derrière ces mots, il y a des millions de Français qui enchaînent les heures, les boulots, les sacrifices… sans voir leur situation s’améliorer. Leclerc ne parle pas en théoricien. Il observe chaque jour, dans ses magasins, des clients contraints de rogner sur l’essentiel. « On ne peut pas se réaliser à partir du travail », ajoute-t-il. Autrement dit : le lien entre effort et récompense est rompu.

Le problème ? Un salaire net étouffé par les prélèvements. En France, près de la moitié de ce qu’un salarié perçoit en brut disparaît dans les cotisations, impôts et taxes. Résultat : même avec un emploi stable, beaucoup peinent à joindre les deux bouts. Le pouvoir d’achat fond comme neige au soleil, tandis que l’inflation continue de grignoter les marges de manœuvre.

« Stopper le pillage des salariés par l’État »

 

La formule est brutale, mais elle fait mouche. « Il faut stopper le pillage des salariés par l’État et leur redonner du salaire net, et vite », lance Leclerc. Ce n’est pas un appel à la suppression des services publics, mais un plaidoyer pour plus d’équité. Redonner du salaire net, c’est redonner de la dignité. C’est permettre à chacun de profiter, concrètement, des fruits de son labeur.

Cette idée n’est pas isolée. De nombreuses études — notamment celles de l’OCDE — confirment que la France figure parmi les pays où la pression fiscale sur le travail est la plus forte d’Europe. Pourtant, ce débat reste souvent étouffé sous des jargons techniques. Leclerc, lui, le ramène là où il doit être : dans la rue, dans les foyers, dans les conversations du quotidien.

Et maintenant ?

Quand un patron comme Leclerc prend la parole pour défendre le salaire net des travailleurs, c’est que le système est en crise. Ce n’est plus seulement une question économique — c’est une question de justice sociale. Si le travail ne permet plus de vivre décemment, alors à quoi sert-il ?

Le vrai débat commence ici. Pas dans les couloirs de l’Assemblée, mais dans les commentaires, les cafés, les réseaux. Parce que derrière chaque statistique, il y a une personne qui se demande : « À quoi ça sert de me lever tous les matins ? »