Vol de moto avorté : la BAC surprend les voleurs avec un geste qui les fait détaler
Une nuit ordinaire dans un quartier résidentiel de Paris. Deux individus croient avoir trouvé la cible idéale : une moto bien entretenue, mal verrouillée. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’une patrouille de la Brigade anticriminalité les observe depuis plusieurs minutes. Et quand l’un des policiers sort sa bombe lacrymogène, tout bascule en une seconde.
La scène qui a fait fuir les voleurs « comme des gazelles »
Les faits se déroulent en fin de soirée, dans le 19e arrondissement. Deux hommes, visiblement expérimentés, s’attaquent au cadenas d’une moto à l’aide d’outils de fortune. Calmes, concentrés, ils pensent agir en toute discrétion. Erreur.
Un officier de la BAC surgit alors de l’ombre. Pas de sommation interminable, pas de course-poursuite : il dégaine sa bombe lacrymogène et en pulvérise une brève rafale dans leur direction. Résultat ? Les deux suspects lâchent tout et s’enfuient à toute vitesse — « comme des gazelles », selon les mots d’un riverain cité par la presse locale.
Lors d'une tentative de vol de moto, un policier de la BAC est intervenu avec une bombe lacrymogène, poussant les ingénieurs à s'enfuir comme des gazelles. pic.twitter.com/tPBfp1AFOe
— Gauthier Eric ✞ 🎗️ (@ParToutatis77) October 28, 2025
Pourquoi les deux-roues sont devenus la cible numéro un
En 2025, le vol de deux-roues motorisés continue d’exploser en Île-de-France. Selon les dernières données du ministère de l’Intérieur, près de 13 000 motos et scooters ont été dérobés l’année dernière dans la région parisienne. Les modèles électriques, très prisés pour leur silence et leur valeur sur le marché noir, sont particulièrement visés.
Face à cette recrudescence, les forces de l’ordre adaptent leurs méthodes. Surveillance discrète, patrouilles mobiles, interventions rapides : la BAC joue un rôle central dans cette stratégie de dissuasion active.
Le lacrymogène, arme fétiche de la police urbaine
Non létal, rapide à déployer, et psychologiquement redoutable : le gaz lacrymogène reste l’un des outils préférés des policiers en intervention urbaine. Son simple dégainé suffit souvent à faire fuir les malfaiteurs. Dans ce cas précis, l’effet a été immédiat — et presque comique.
Pas de blessés, pas de casse supplémentaire. Juste deux voleurs en fuite… et une moto intacte au petit matin.
