Jordan Bardella vise Matignon : « Le moment est venu »
🎙️ @J_Bardella : « Je me prépare à devenir Premier ministre de mon pays. »#GGRMC pic.twitter.com/AcMT7QpZ4H
— Les Grandes Gueules (@GG_RMC) October 29, 2025
Un scénario politique en pleine accélération
Fort du statut de premier groupe à l’Assemblée nationale, le président du RN estime qu’Emmanuel Macron n’aura bientôt plus d’autre choix que de le nommer à Matignon. « Essayez-nous et vous nous jugerez après », lance-t-il, transformant une ambition en défi démocratique.
Pourquoi Bardella croit en sa chance
La crise institutionnelle actuelle, selon lui, est le fruit d’alliances « contre nature » entre macronistes, Républicains et PS. Il accuse ces partis d’être « prêts à vendre leur mère » pour éviter de nouvelles élections. « Ils savent qu’ils seraient balayés », martèle-t-il, dénonçant un « budget qui est une boucherie sociale » conçu uniquement pour survivre au pouvoir.
Dissolution : la seule issue selon lui
Jordan Bardella appelle clairement à une dissolution de l’Assemblée nationale. Il affirme que le RN progressera encore en cas de nouveaux scrutins. « Si j’ai une majorité absolue, j’irai seul. Si c’est une majorité relative, je chercherai des alliés », dit-il, évoquant sans ambages une collaboration possible avec Éric Ciotti.
Un discours d’ouverture… stratégique
Pour élargir son audience, Bardella insiste : « Je veux parler à tous les Français, de droite comme de gauche. » Il cherche à dépasser l’étiquette extrémiste encore collée à son parti, en misant sur des thèmes comme la souveraineté, la sécurité et la justice fiscale.
L’ombre de Marine Le Pen
Alors que l’inéligibilité de Marine Le Pen pour la présidentielle 2027 reste une épée de Damoclès, Bardella se positionne comme le visage stable et moderne du mouvement. « Le RN sera là quoi qu’il arrive », assure-t-il, confirmant son rôle de successeur désigné.
Un livre comme tremplin
En parallèle, il publie Ce que veulent les Français, un ouvrage qui se veut une « écoute sincère » plutôt qu’un programme. Une manière subtile de poser les bases d’un projet gouvernemental, tout en restant dans le registre du dialogue et de la proximité.
