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« Un très, très bon élève » : Jordan Bardella surpris par sa maîtresse de CE2 en pleine dédicace

Moudir

Le destin a parfois le sens de la mise en scène. Alors qu’il dédicaçait son livre La Réponse dans une librairie parisienne, Jordan Bardella a croisé une silhouette venue d’un autre temps : celle de sa professeur de CE2. Venue sur un coup de tête, elle l’a aussitôt reconnu — et n’a pas hésité à rappeler devant tout le monde sa fameuse moyenne de 18,5. Sa réaction ? Un sourire malicieux et cette phrase désormais culte : « Mais bien sûr, j’étais un très, très bon élève ! »

Une rencontre d’un autre âge

Le moment, filmé discrètement par un spectateur, a vite fait le tour des réseaux. On y voit une femme âgée, visiblement émue, qui s’approche timidement du président du Rassemblement National. « Je vous ai eu en CE2, à Drancy », lance-t-elle. Il la regarde, hésite à peine une seconde, puis la reconnaît. Le ton monte légèrement, teinté d’humour et de nostalgie : « Vous vous souvenez de ma moyenne ? »


 

« 18,5 », répond-elle sans hésiter. Un chiffre précis, presque trop parfait pour ne pas être vrai. Et cette précision, justement, donne du crédit à l’anecdote — bien loin des habituelles surenchères politiques.

Pourquoi cette scène marque les esprits

Dans l’arène médiatique où chaque mot est pesé, chaque geste interprété, ce type de moment crée un effet de réel. Ici, point de script ni de conseiller en communication. Juste un homme, une femme, et un souvenir partagé vingt-cinq ans plus tard.

Cette rencontre inattendue offre un contrepoint rare à l’image souvent polarisante de Jordan Bardella. Elle rappelle qu’avant les meetings, les plateaux télé et les débats houleux, il fut un enfant en tablier, levant le doigt pour répondre en classe — probablement avec la même assurance qu’aujourd’hui.

Le poids des premiers enseignants

Derrière l’anecdote se cache aussi un hommage discret mais sincère à la profession enseignante. Combien de maîtres et maîtresses ont-ils marqué leurs élèves sans jamais imaginer l’impact durable de leurs mots ? Cette professeur, anonyme mais fière, incarne ces milliers de vocations silencieuses qui façonnent, année après année, l’avenir d’un pays.

Et si l’excellence scolaire ne garantit pas la sagesse politique, elle révèle au moins une chose : la rigueur, l’écoute et la curiosité — des qualités qui, même en politique, méritent d’être saluées.