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Clash en direct : Daniel Obono (LFI) humilie un député RN sur BFM TV

Le ton monte, les caméras tournent — et une phrase suffit à tout faire basculer. Mercredi 5 novembre 2025, sur le plateau de BFM TV, Daniel Obono (LFI) a interpellé Frédéric Ballard (RN) avec une remarque cinglante : « Allez à la niche ! Vous n’arrêtez pas d’aboyer. ARRÊTEZ d’aboyer ! » En quelques secondes, le débat politique cédait la place à une scène virale, alimentant une nouvelle polémique sur le langage des élus à la télévision.

Un duel télévisé qui dérape

L’incident s’est produit lors d’une émission consacrée à la montée de l’insécurité en France. Face à Frédéric Ballard, député RN du Var et figure régulière des plateaux télé, Daniel Obono, élu LFI de la Gironde, a craqué sous la pression d’un échange tendu. Visiblement irrité par le ton de son interlocuteur, il a choisi une formule brutale, à connotation animalière, pour le faire taire.

 

La réplique, immédiatement captée par les caméras, a provoqué un silence gêné sur le plateau — suivi d’un afflux massif de réactions sur les réseaux sociaux. En quelques heures, l’extrait était visionné plus d’un demi-million de fois.

Entre colère légitime et dérapage rhétorique

La France Insoumise a tenté de relativiser l’incident, évoquant « une réponse à une provocation répétée ». Pourtant, même au sein de la gauche, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un manque de respect démocratique. Comparer un adversaire politique à un chien, même dans le feu du débat, franchit une ligne symbolique — celle du dénigrement personnel.

Frédéric Ballard, quant à lui, a répliqué sur X (ex-Twitter) : « On juge un homme à la manière dont il traite ceux qu’il méprise. » Une réponse sobre mais cinglante, saluée par ses partisans comme un modèle de retenue.

Les plateaux télé, nouveaux ring de la politique

À l’ère du spectacle médiatique, les émissions d’opinion ne sont plus seulement des lieux de débat — ce sont des arènes où chaque phrase peut devenir une arme. Dans ce contexte, les élus sont parfois tentés de privilégier l’effet viral au fond du propos.

Or, ce type de dérapage alimente la défiance des citoyens envers la classe politique. Quand le langage devient insultant, même par métaphore, c’est la démocratie elle-même qui perd en crédibilité.