réindustrialisation France : la vérité que macron ne veut pas voir
Le chômage baisse. Les chiffres le disent. Mais derrière les statistiques, une autre réalité se tait : l’âme industrielle de la France s’effrite. Pas en un jour. Pas en un discours. Mais chaque semaine, dans les zones oubliées, une usine ferme. Un savoir-faire disparaît. Un métier s’éteint. Et personne ne semble vraiment s’en émouvoir.
« Ça sent le sapin » : la voix d’un observateur qui ne se tait plus
Nicolas Doze, journaliste d’investigation et voix libre de LCI, n’a pas choisi les mots avec précaution. Dans un entretien peu relayé mais d’une acuité rare, il a décrit ce que les rapports officiels omettent : la France ne réindustrialise pas. Elle désindustrialise. Les investissements s’arrêtent. Les patrons ne lancent plus de projets. Ils attendent. Par peur. Par découragement. Par manque de certitude.
🇫🇷📉 Pendant que Macron répète que “le chômage baisse” et que “la France se réindustrialise”, Nicolas Doze décrit exactement l’inverse.
Sur LCI, il résume la réalité :
– la France n’attire plus personne,
– la “réindustrialisation” s’est inversée,
– on ferme plus d’usines qu’on… pic.twitter.com/3EK9izowby— Camille Moscow 🇷🇺 🌿 ☦️ (@camille_moscow) November 17, 2025
Les usines qui ferment sont plus nombreuses que celles qui ouvrent. Les capitaux étrangers choisissent d’autres pays. La fiscalité pèse comme un boulet. Et l’État ? Il parle de souveraineté, mais ne donne pas les conditions pour la construire.
Des chiffres qui parlent plus fort que les discours
En 2024, plus de 310 sites industriels ont disparu en France — un chiffre inédit depuis 2005. Selon les données de l’INSEE, les investissements dans les équipements industriels ont reculé de 8,2 % sur un an. Les PME, pilier du tissu économique, ne peuvent plus financer la transition. Les grandes entreprises délocalisent. Les jeunes ne veulent plus travailler dans des secteurs en déclin.
Et pourtant, on continue de parler de « rebond » et de « relocalisation ». Mais où sont les usines neuves ? Où sont les emplois stables ? Où sont les terrains préparés, les infrastructures modernisées, les aides réellement accessibles ?
La réponse est silencieuse : elles n’existent pas. Ou trop tard.
Un discours qui flotte, une réalité qui coule
À l’Élysée, on cite les 10 milliards d’euros promis. Mais quand un artisan de la région de Rouen attend un subside depuis dix-huit mois pour moderniser sa chaîne, ces milliards deviennent un mirage.
La France n’a pas besoin de plus de discours. Elle a besoin de stabilité. De prévisibilité. D’un cadre juridique et fiscal qui rassure, et non qui effraie. Elle a besoin de dire : « Vos projets sont les nôtres. » Et non : « Nous espérons que vous resterez. »
Les Français ne demandent pas la perfection. Ils demandent la sincérité. Et quand un journaliste comme Nicolas Doze dit : « Tout prend l’eau », ce n’est pas une métaphore. C’est une alerte. Et elle résonne dans chaque ville où une enseigne d’usine vient d’être retirée.
