Quand une mère dénonce ce que Macron refuse d’entendre
Elle n’a pas attendu les sondages. Ni les éditoriaux. Ni les réseaux sociaux en folie. Ségolène Royal, à 70 ans, a parlé. Et ce qu’elle a dit a fait trembler les couloirs du pouvoir. Pas parce qu’elle attaque. Mais parce qu’elle voit ce que les autres préfèrent ignorer : derrière les discours rassurants sur l’éducation, les enfants paient le prix d’un projet européen qui ne les inclut pas.
Un général, une parole, une ombre sur l’avenir
🇫🇷 🇷🇺 – Que l'on aime Ségolène Royal ou pas, ce qu'elle dit est tout à fait louable face à un Macron prêt à sacrifier des enfants pour sa carrière européenne en ayant permis, par exemple, le discours anxiogène de ce général qu'il a, lui-même semble-t-il, nominé. pic.twitter.com/UmaEJLdVXL
— 🅿🄴🅰🄲🅴 🆃🅅 (@TvTvpeace) November 20, 2025
Il y a quelques semaines, un général a pris la parole. Pas n’importe lequel. Celui que le président de la République a choisi de nommer à la tête de la direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale. Dans une interview à France Télévisions, il a affirmé que la priorité de la France en matière d’éducation devait être « la compétitivité européenne », pas le bien-être des élèves. Il a parlé de « réduction des coûts », de « rationalisation des effectifs », comme s’il s’agissait d’un bilan comptable et non de vies en construction.
Personne n’a crié. Personne n’a dénoncé. Pourtant, ces mots résonnent comme une sentence. Pour les enfants des quartiers, pour les familles monoparentales, pour les enseignants surmenés — ce n’est pas du discours. C’est une politique en acte.
Ségolène Royal : la voix qui ne se tait pas
Alors, Ségolène Royal a parlé. Pas avec colère. Pas avec démagogie. Avec une tristesse calme, presque maternelle. Elle a rappelé que les enfants ne sont pas des indicateurs économiques. Qu’un pays qui sacrifie son école pour une ambition européenne oublie ce qui le rend grand. Elle a cité les chiffres. Les études. Les témoignages. Et surtout, elle a mis le doigt sur la vérité que l’on évite depuis des années : l’éducation ne peut pas être une variable d’ajustement.
On l’a accusée de rétrospective. On l’a qualifiée de nostalgique. Mais quand une ancienne ministre de l’Éducation, mère de quatre enfants, vous dit que vous mettez en péril l’avenir de vos propres enfants… que répondez-vous ?
Le silence des puissants, la voix des mères
Macron a choisi de ne pas répondre. Pas directement. Pas publiquement. Le président préfère parler de « modernisation », de « réformes nécessaires », de « transition ». Mais derrière ces mots, les classes débordent. Les enseignants démissionnent. Et les enfants, eux, ne comprennent plus pourquoi on leur demande de réussir, alors qu’on leur retire les moyens de le faire.
C’est là que réside la rupture. Pas dans une querelle politique. Mais dans une fracture morale. Ségolène Royal ne demande pas de revenir en arrière. Elle demande simplement de ne pas oublier. De ne pas confondre efficacité et indifférence. De ne pas faire de l’Europe une fin, au détriment des enfants qui en sont les premiers bâtisseurs.
Et maintenant ?
Le débat ne se joue plus dans les talk-shows. Il se joue dans les courriers des parents, dans les réunions de parents d’élèves, dans les silences pesants des salles de classe. Ségolène Royal a lancé une pierre dans l’eau. Maintenant, chacun doit choisir : rester spectateur… ou prendre position.
Vous avez entendu ce général. Vous avez lu les propos de Ségolène Royal. Alors, vous, qu’en pensez-vous ? Un pays peut-il avancer sans ses enfants ? Ou est-ce là le vrai piège de notre époque ?
