Lady Gaga claque la porte au nez d’Anne Hidalgo à Paris — et tout le monde en parle
Le 23 novembre 2025, l’Accor Arena vibrait au rythme de Lady Gaga, mais les coulisses de ce triomphe parisien ont réservé une humiliation inattendue à une figure politique locale. Anne Hidalgo, maire de Paris, aurait tenté de saluer la chanteuse après le spectacle… et se serait vue refuser l’accès à sa loge. Une rebuffade discrète, relayée depuis le plateau de Tout Beau Tout N9uf, qui en dit long sur la tension entre célébrité mondiale et notabilité politique en perte de vitesse.
Info exclusive : Anne Hidalgo recalée de la loge de Lady Gaga après le concert de la star à Paris ! #TBT9 pic.twitter.com/rEgzi51uRF
— TBT9 (@TBT9_W9) November 24, 2025
Une visite protocolaire mal accueillie
Selon Cyril Hanouna, animateur de W9, l’incident s’est produit sans éclat, mais avec fermeté. “La pauvre Maire de Paris s’est faite recaler par Lady Gaga samedi soir”, a-t-il lancé, ajoutant avec une pointe de sarcasme que la star “ne savait probablement même pas qui était Anne Hidalgo”.
Pourtant, d’autres invités — parmi lesquels Christophe Maé, Camille Cottin ou le créateur Jean-Paul Gaultier — ont été reçus sans difficulté. Cette distinction soulève une question simple : dans le monde très codé des stars internationales, les badges officiels ne suffisent plus quand l’image publique de l’invité est entachée.
Pourquoi ce refus tombe au pire moment pour la maire
L’année 2025 n’est pas tendre avec Anne Hidalgo. Déjà fragilisée par les révélations de Mediapart sur ses dépenses publiques — incluant des séjours à Tahiti et une garde-robe jugée excessive —, elle subit désormais la défiance de ses proches. Son ancien premier adjoint, Emmanuel Grégoire, l’a récemment décrite comme “peu encline à la critique”, creusant un fossé médiatique et politique.
Dans ce contexte, un simple refus en coulisses devient un symbole. Si Lady Gaga n’a sans doute pas voulu faire de déclaration politique, son geste est lu comme un rejet implicite d’une mairie de Paris perçue comme déconnectée des réalités citoyennes.
Entre neutralité artistique et signal social
La star américaine, applaudie pour son rôle lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, n’a jamais cherché à s’impliquer dans la politique hexagonale. Pourtant, son choix — ou peut-être simplement ses règles strictes post-concert — intervient à un moment où la popularité d’Anne Hidalgo atteint des niveaux historiquement bas.
Le public, lui, ne manque pas de faire le lien. Sur les réseaux, la scène circule sous le hashtag #GagaGate, mêlant humour et critiques sur les frais de fonctionnement des élus. Une chose est claire : dans l’imaginaire collectif, la pop star incarne davantage le “Paris festif et inclusif” que l’Hôtel de Ville en crise de confiance.
