66 % de rejet : cette figure politique domine un classement qu’on ne veut pas mener
En politique, être connu ne signifie plus être apprécié. Un nouveau baromètre d’opinion, publié fin novembre 2025, révèle une vérité cinglante : une seule personnalité concentre un rejet sans précédent auprès des Français. Et ce n’est ni un inconnu, ni un second couteau.
Un baromètre qui parle plus fort que les discours

Réalisé par Odoxa et Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale, ce sondage interroge un échantillon représentatif de 1 000 citoyens. Résultat ? Une figure emblématique de la scène médiatique atteint un taux de rejet de 66 % — un sommet absolu dans ce classement de défiance.
Elle devance nettement l’ancien locataire de l’Élysée (57 %) et la ministre de la Justice (48 %), confirmant une tendance inquiétante : plus une personnalité s’exprime, plus elle risque de lasser.
Les visages du rejet en 2025
Le top 10 des personnalités les plus rejetées mêle passé et présent :
- La présidente du principal parti d’opposition (47 %)
- L’ex-président de droite, toujours influent (46 %)
- Le jeune leader du Rassemblement National (44 %)
- Le chef de file des Républicains à l’Assemblée (43 %)
- La voix écologiste la plus médiatisée (42 %)
- L’ancien président socialiste (41 %)
- Le président du Sénat, figure consensuelle mais critiquée (39 %)
Seuls deux responsables échappent à la tempête : le Premier ministre et le maire de Cannes, tous deux à 32 % de rejet — le score le plus bas de l’étude.
Pourquoi ce rejet atteint des sommets
Le citoyen moyen ne sanctionne pas seulement des politiques, mais un style. Trop de tribunes, trop de clashs, trop de certitudes. La personnalité en tête du classement incarne, pour beaucoup, une forme d’activisme permanent perçu comme stérile.
Quant à l’ancien président, malgré une communication plus sobre depuis son départ de l’Élysée, il reste associé à des réformes contestées et à une image « jupiterienne » difficile à effacer.
Un signal pour les échéances à venir
Ce baromètre de défiance n’est pas qu’un simple sondage d’opinion. Il reflète une attente silencieuse : celle d’une politique plus discrète, plus utile, moins théâtrale. En 2025, les Français ne cherchent plus des stars — ils veulent des solutions.
Et si le prochain cycle électoral se jouait moins sur les idées que sur la capacité à incarner l’écoute, la retenue… et l’humilité ?
