Condamné après avoir poussé sa fille de 3 ans dans les escaliers : le drame qui a secoué la toile
Dans un quartier résidentiel d’Eyüpsultan, un père a été condamné à 18 mois de prison après avoir violemment frappé sa propre fille âgée de 3 ans, la projetant dans un escalier. L’affaire, révélée en début d’année 2025, a provoqué une vive émotion à travers le pays, relançant le débat sur la protection de l’enfance et la réponse judiciaire face aux violences intrafamiliales.
Un geste impardonnable filmé et diffusé
🇹🇷 Turquie | Justice
🔴 Le père qui avait donné un coup de pied à sa fille de 3 ans, la faisant tomber dans les escaliers à Eyüpsultan (Istanbul), a été condamné à 1 an et 6 mois de prison.
📍 Une affaire qui avait choqué le pays.#Turquie #Justice
— KRONIK Insights (@KRONIKInsights) November 27, 2025
L’incident, survenu dans un immeuble ordinaire du district d’Eyüpsultan, a été capté par une caméra de surveillance. On y voit l’homme, en proie à une colère incontrôlable, asséner un coup de pied à sa fille, qui bascule dans l’escalier. La scène, d’une brutalité rare, a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, provoquant une vague d’indignation.
Les voisins, choqués, ont immédiatement alerté les autorités. L’enfant, miraculeusement indemne de blessures graves, a été prise en charge par les services sociaux. Quant au père, arrêté dans les 48 heures suivant la diffusion de la vidéo, il a comparu devant le tribunal correctionnel.
Une peine symbolique dans un contexte de recrudescence des violences familiales
Le 12 mars 2025, la justice a rendu son verdict : 18 mois de prison ferme pour « coups et blessures sur mineur ». Si la peine peut sembler modeste, elle marque une volonté affichée de sanctionner ce type de violence, souvent restée impunie dans le passé. Le tribunal a souligné l’aggravation liée à la relation de dépendance entre l’agresseur et la victime, ainsi qu’au très jeune âge de l’enfant.
Cette affaire intervient alors que le pays fait face à une hausse inquiétante des violences domestiques. Selon le rapport annuel 2024 de l’Observatoire des droits de l’enfant, les signalements de maltraitance ont augmenté de près de 22 % en deux ans. Les ONG locales dénoncent un manque criant de ressources pour protéger les plus vulnérables.
La réaction de la société civile et des médias
Les médias nationaux ont couvert l’affaire avec une rare intensité. Des hashtags comme #EyüpsultanVeÇocuk ou #KorunamayanÇocuklar (« les enfants qu’on ne protège pas ») ont dominé les réseaux sociaux pendant plusieurs jours. Des manifestations spontanées ont même eu lieu devant le palais de justice, réclamant des peines plus sévères et une meilleure prévention.
Ce cas tragique illustre une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : la violence parentale n’épargne aucune classe sociale, aucun quartier. Et surtout, elle laisse des séquelles invisibles mais profondes.
