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Cette phrase de Brigitte Macron sur les « sales connes » déclenche une tempête médiatique

Dimanche soir, dans les coulisses des Folies Bergères à Paris, une discussion apparemment anodine entre Brigitte Macron, sa fille et l’humoriste Ary Abittan a pris une tout autre ampleur. En quelques secondes, une remarque prononcée en aparté s’est transformée en sujet national. Et les répercussions ne se sont pas fait attendre.

Que s’est-il réellement passé dans les coulisses du spectacle ?

La veille de cette conversation, Ary Abittan avait été interrompu sur scène par quatre militantes du collectif féministe Nous Toutes. Leur action visait à dénoncer des accusations de viol datant de quatre ans, classées sans suite par la justice. L’humoriste, visiblement affecté, confie à Brigitte Macron qu’il craint de nouvelles perturbations.

Selon plusieurs témoins, la première dame aurait alors répondu, en riant : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors. » Une phrase aussitôt relayée sur les réseaux sociaux, et qui a soulevé une vague d’indignation.

 

Une réaction immédiate des féministes

Une des participantes à l’action contre Ary Abittan a réagi auprès de l’AFP, exprimant son « profond choc et [son] indignation ». Selon elle, les mots employés par Brigitte Macron révèlent « une vision des choses extrêmement problématique » et constituent « un crachat de plus sur les victimes et les associations féministes ».

Le hashtag #Salesconnes a rapidement été repris, notamment par la comédienne Judith Godrèche, qui l’a affiché en légende d’un post Instagram. Des milliers d’internautes ont suivi, détournant l’expression en symbole de résistance plutôt qu’en insulte.

La défense de l’Élysée : une critique des méthodes, pas des personnes

L’entourage de Brigitte Macron a tenu à préciser que ses propos ne visaient pas les féministes en tant que groupe, mais uniquement la radicalité de certaines actions. Selon eux, il s’agissait d’une réaction spontanée face à une menace perçue contre la sécurité d’un invité.

Pourtant, dans un contexte marqué par une forte mobilisation autour des violences sexistes et sexuelles, chaque mot pèse. Et cette remarque, qu’elle soit ou non intentionnelle, ravive des tensions profondes sur la place des femmes, la crédibilité des victimes et la posture des institutions face au féminisme.

Pourquoi cette affaire retient-elle l’attention en 2025 ?

Alors que la France débat de la réforme du congé paternité, de la parité salariale et de la protection des lanceuses d’alerte, chaque signe perçu comme méprisant envers les militantes est scruté avec une attention redoublée. L’affaire illustre aussi un fossé persistant entre les élites politiques et les mouvements sociaux, en particulier sur les questions de genre.

Enfin, elle met en lumière un paradoxe récurrent : la difficulté pour les figures publiques à distinguer entre le rejet des méthodes et le rejet des causes elles-mêmes.

Version alternative – Proposition 2 (article différent, même structure)

Brigitte Macron et l’affaire des « sales connes » : quand une phrase anodine devient un symbole

Dimanche soir, dans les coulisses du théâtre des Folies Bergères, une réplique prononcée par Brigitte Macron à l’intention de l’humoriste Ary Abittan a fait basculer la semaine médiatique. Ce n’était pourtant qu’un aparté, entre sourires et tension palpable. Mais dans la France de 2025, où les questions de violences sexuelles, de féminisme institutionnel et de liberté d’expression s’entrechoquent quotidiennement, rien ne reste confidentiel.

Un contexte explosif autour d’un non-lieu judiciaire

La veille, Ary Abittan avait été interpellé en pleine représentation par des militantes de Nous Toutes. Leur cible ? Des accusations de viol remontant à 2021, classées sans suite par la justice. Malgré l’absence de poursuites, le doute persiste dans l’opinion publique — surtout depuis les mobilisations post-#MeToo.

Face à l’angoisse de l’humoriste, Brigitte Macron aurait rétorqué : « S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors. » Une phrase filmée, diffusée, et immédiatement condamnée.

Le hashtag #Salesconnes devient un emblème

Plutôt que de s’effacer, le terme a été récupéré. Judith Godrèche, figure engagée du cinéma français, l’a utilisé avec ironie sur Instagram. Des milliers de femmes ont suivi, transformant l’insulte en cri de solidarité.

Réponse de l’Élysée : « Une maladresse, pas une position »

L’entourage présidentiel insiste : il ne s’agissait pas de stigmatiser les féministes, mais de condamner des méthodes jugées intimidantes. Pourtant, dans un climat où la légitimité des victimes reste fragile, chaque mot compte.

Un débat plus large sur la place du féminisme en politique

Cette affaire résonne au-delà d’un simple échange. Elle interroge la posture de la présidence sur les questions de genre, à un moment où la France s’apprête à voter une loi sur l’égalité professionnelle renforcée et à revoir ses dispositifs de prise en charge des plaintes pour viol.

Elle illustre aussi un risque majeur pour les responsables politiques : sous-estimer la portée symbolique de leurs paroles, surtout lorsqu’elles touchent à des sujets aussi sensibles que le féminisme contemporain.