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Cambriolage au Louvre : un vol d’une ampleur inédite frappe le sanctuaire de l’art

Le musée du Louvre, symbole intemporel de la culture française, a été la cible d’un cambriolage d’une rare sophistication. Dans la nuit du 19 octobre 2025, des individus ont pénétré dans l’une des galeries les plus emblématiques du palais, emportant avec eux des œuvres dont la perte a été qualifiée de « vertigineuse » par la conservatrice du musée. Interrogée sur RTL Soir par Anne-Sophie Lapix, Laure Beccuau, procureure de Paris, a confirmé l’ampleur exceptionnelle du préjudice — bien au-delà du simple vol matériel.

Une intrusion planifiée comme au cinéma

Les malfaiteurs auraient utilisé des techniques dignes des plus grands scénarios hollywoodiens : camion nacelle, disqueuses silencieuses, et une connaissance précise des roulements de sécurité. En moins de dix minutes, ils ont franchi les défenses du Louvre, ciblant spécifiquement des pièces d’une importance historique majeure.

Leur fuite, orchestrée à scooter et en véhicule relais, a laissé derrière elle une scène de crime presque irréelle — une vitrine fracassée, une couronne abandonnée sur un trottoir, et un silence pesant dans les salles autrefois animées.

Une réponse institutionnelle immédiate

Dès l’aube, le musée a été bouclé. La Brigade de répression du banditisme (BRB), épaulée par l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), a été mobilisée. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour vol en bande organisée et atteinte au patrimoine national.

« Ce n’est pas seulement un musée qui a été cambriolé, c’est la mémoire de la France », a souligné Laure Beccuau, insistant sur la dimension symbolique du crime. Le président de la République a, quant à lui, promis que « tout serait mis en œuvre » pour retrouver les œuvres dérobées.

Un réveil brutal pour la sécurité des trésors nationaux

Cet événement met en lumière les limites des dispositifs de protection actuels, même dans les institutions les plus surveillées. Alors que le Louvre entame son vaste programme de modernisation « Nouvelle Renaissance », cette affaire pourrait accélérer drastiquement les investissements en matière de sécurité humaine et technologique.

Car au-delà des chiffres, ce vol rappelle une vérité inconfortable : les trésors de l’humanité restent vulnérables — tant qu’il existe des mains prêtes à les arracher à l’histoire.