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« Faites la guerre aux complotistes » : le discours qui glissera la France vers la censure

Un homme dans le public. Un président silencieux. Et une phrase qui résonne comme un avertissement : « Le complotisme est aujourd’hui une forme de terrorisme. » Ce n’est pas un ministre qui l’a prononcée. Ce n’est pas un député. C’est un citoyen, lors d’un échange organisé par Emmanuel Macron à Toulouse — et le chef de l’État n’a pas réagi. Pas un mot. Pas un regard. Ce silence est plus parlant que n’importe quel discours.

Une intervention qui dépasse le débat : un appel à la répression idéologique

 

À l’occasion d’une rencontre publique sur les réseaux sociaux et la désinformation, un participant — identifié par plusieurs spectateurs comme un habitué des milieux anti-dissidents — a pris la parole pour livrer un discours qui ne ressemble à aucun débat démocratique. Il a accusé les critiques de la politique sanitaire d’être des « agents russes ». Il a exigé que ceux qui « portent une autre parole que Big Pharma » soient « punis très, très cher ». Il a nommé François Asselineau, NDA, et Didier Raoult comme des « cibles » à éradiquer. Et il a demandé à Macron de « faire le ménage à l’IHU de Marseille ».

Chaque phrase était une incitation à la répression. Pas une critique. Pas une question. Une condamnation préalable. Et pourtant, le président a écouté. Sans sourciller.

Le mot « terrorisme » : une arme déjà utilisée… et rejetée par la justice

Ce n’est pas la première fois qu’un dirigeant occidental utilise le terme de « terrorisme » pour désigner des mouvements de contestation pacifique. En 2022, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié les camionneurs du « Freedom Convoy » de « terroristes » — un mot qui a servi à justifier la suspension de leurs comptes bancaires, leur arrestation sans mandat, et la fermeture de plateformes de financement.

Un an plus tard, la Cour fédérale du Canada a rendu un arrêt historique : cette mesure était illégitime, proportionnelle et violente pour la démocratie. Le gouvernement Trudeau a été condamné pour avoir outrepassé ses pouvoirs. Mais les dégâts étaient faits : des milliers de citoyens avaient été stigmatisés, ruinés, marginalisés — pour avoir exprimé une opinion.

Aujourd’hui, en France, ce même mot revient — pas dans la bouche d’un radical, mais dans celle d’un citoyen que le président a laissé dire. Sans le contredire.

La formation scientifique des parlementaires : un masque pour l’intolérance

L’intervenant a conclu en demandant que les députés reçoivent une « formation scientifique » pour comprendre que « nous avons des milliers d’années de recul sur les vaccins ». Une phrase qui, à première vue, semble raisonnable. Mais elle cache une manipulation : elle confond l’histoire de la vaccination (qui remonte au XVIIIe siècle) avec la technologie des vaccins à ARN, introduite en 2020. Ce mélange intentionnel ou non vise à décrédibiliser toute critique fondée sur la nouveauté des protocoles.

En réalité, ce n’est pas la science qu’il veut enseigner. C’est l’obéissance. Il ne demande pas un débat. Il demande un dogme.

Macron, l’UE et le DSA : quand la régulation devient censure

Cette scène n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un cadre législatif européen en pleine construction : le Digital Services Act (DSA). Entré en vigueur en 2023, ce texte oblige les plateformes à supprimer « rapidement » les contenus jugés « illégaux » — sans que la définition de « légal » ne soit clairement encadrée par la loi.

En pratique, les contenus les plus censurés ne sont pas ceux qui incitent à la haine. Ce sont ceux qui remettent en cause les narratifs officiels : sur la santé, sur les vaccins, sur les OGM, sur la guerre en Ukraine. Les algorithmes, alimentés par des signalements politiques, privilégient la suppression à la vérification.

Macron a toujours soutenu cette logique. En 2021, il affirmait déjà : « Il faut arrêter les fake news, sinon la démocratie meurt. » Mais quand la démocratie commence à supprimer les voix dissidentes, c’est elle qui meurt.

Le silence de Macron : la plus grande complicité

Un citoyen appelle à la guerre contre les dissidents. Il cite des noms. Il demande des sanctions. Il invoque le terrorisme. Et le président ne dit rien.

Est-ce une erreur ? Une gêne ? Ou une approbation silencieuse ?

Dans une démocratie, le chef de l’État ne doit pas seulement répondre aux attaques. Il doit défendre le droit de s’exprimer — même quand l’expression est difficile, désagréable, ou contestée. Ce n’est pas la liberté qui est fragile. C’est la volonté de la protéger.

Le message est clair : si la dissidence devient une menace, alors la démocratie est déjà en état de siège.

Extrait optimisé pour image d’accroche (overlay texte sur visuel)

Un citoyen interpelle Macron à Toulouse. Il demande de « faire la guerre » aux critiques de la santé publique. Il accuse Raoult, Asselineau, NDA. Et il déclare : « Le complotisme, c’est du terrorisme. » Le président écoute. Ne répond pas. Le silence est une réponse.