Élu flashé à 164 km/h et testé positif à la cocaïne : Ce que la justice a décidé est étonnant
Un élu, avocat spécialisé en droit routier, contrôlé à plus de 160 km/h et testé positif à la cocaïne… l’affaire semblait sans appel. Pourtant, les révélations qui ont suivi ont tout changé. Derrière ce cas médiatisé se cache une histoire surprenante où la technologie, la présomption d’innocence et les jugements hâtifs jouent un rôle central.
Une infraction qui fait débat
L’été dernier, les forces de l’ordre interpellent un homme au volant d’un véhicule filant à 164 km/h sur une portion limitée à 110 km/h , entre Briouze et Flers, en Normandie. L’homme n’est pas n’importe qui : il s’agit d’un élu local, mais aussi d’un avocat spécialisé en droit routier .
Le contrôle routine bascule rapidement dans le spectaculaire lorsque le test salivaire détecte la présence de cocaïne . L’information circule aussitôt, créant une vive émotion locale. Comment un expert du code de la route, défenseur des automobilistes, peut-il être pris dans un tel piège ?
Des tests négatifs mais une réputation en péril
Face à la gravité des faits, l’intéressé ne tarde pas à réagir. Il exige immédiatement des contre-expertises , clamant son innocence avec force. Selon lui, il s’agirait d’un faux positif lié aux limites des tests salivaires , régulièrement pointés du doigt pour leur fiabilité discutable.
Des analyses complémentaires sont réalisées dans les jours suivants : toutes se révèlent négatives . Malgré cela, l’élu doit attendre plus de deux mois avant que la justice ne rende sa décision.
Seule la vitesse sera sanctionnée
C’est finalement le procureur de Rouen qui tranchera, saisi en raison de la profession juridique de l’accusé. La consommation de stupéfiants est officiellement classée sans suite, tandis que l’excès de vitesse reste passible de sanctions.
L’élu écope de 9 mois de suspension de permis et de l’immobilisation administrative de son véhicule. Une punition qu’il accepte sans broncher, assumant pleinement cette infraction. Mais il exprime aussi une profonde amertume face aux accusations publiques et aux raccourcis effectués par certains sur les réseaux sociaux.
Un cas qui relance le débat sur les tests salivaires
Au-delà de l’affaire individuelle, ce dossier relance le débat sur la fiabilité des tests de dépistage salivaires . Plusieurs experts soulignent déjà leurs failles possibles : prise de médicaments, contact indirect avec une substance, ou même contamination accidentelle.
Pour l’élu concerné, il suffirait parfois d’une simple cigarette offerte ou d’une gorgée partagée pour altérer un résultat. Une hypothèse impossible à vérifier, mais qui montre à quel point ces outils peuvent être ambigus.