Explosif : Le président des maires exige un « Pouvoir d’expulsion » pour lutter contre le trafic de drogue en HLM
Dans une déclaration choc, David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF), réclame un droit d’expulser les familles impliquées dans le trafic de drogue. Selon lui, certaines familles seraient « complices » de l’implication de leurs enfants mineurs dans ce fléau. Cette proposition audacieuse fait déjà couler beaucoup d’encre. Quelles sont les implications de cette mesure ? Plongez dans les détails de cette polémique qui divise les opinions.
Des familles complices au cœur du débat
Invité sur BFMTV ce mercredi, David Lisnard n’a pas mâché ses mots. Il accuse certaines familles bénéficiant de logements sociaux de tirer profit financièrement de l’activité illégale de leurs enfants. « Il y a plein de familles qui subissent, mais il y a aussi celles qui sont complices, qui s’en nourrissent financièrement », a-t-il affirmé. Ces propos font écho à une réalité alarmante : des mineurs âgés de seulement 12 ou 13 ans impliqués dans le narcotrafic.
Pour le maire de Cannes, la solution est claire : attribuer aux maires un véritable « pouvoir d’expulsion » visant ces foyers problématiques. Selon lui, il est essentiel de protéger les quartiers des comportements nuisibles qui gangrènent la société.
David Lisnard, maire de Cannes et président de l'AMF: "Je demande un pouvoir d'expulsion des familles, qui sont connues pour pratiquer des trafics, des HLM" pic.twitter.com/RxVxOi0PHw
— BFMTV (@BFMTV) May 7, 2025
Un logement social réservé aux citoyens respectueux
David Lisnard insiste sur l’idée que le logement social doit être réservé aux personnes respectueuses des règles. « C’est aller dans le bon sens de dire que le logement social doit plutôt être attribué aux gens qui se comportent normalement », explique-t-il. Pour lui, il est inacceptable que des individus violents ou impliqués dans des activités criminelles continuent de bénéficier de ces biens publics.
Cette position intervient alors que les communes peinent à gérer la montée des incivilités et des actes criminels liés au trafic de drogue. Les élus locaux réclament davantage de moyens pour sanctionner les comportements répréhensibles et restaurer la sécurité dans les quartiers.
Une proposition polémique : Des centres disciplinaires pour mineurs multirécidivistes
Au-delà de la question des expulsions, David Lisnard met également l’accent sur la nécessité de traiter le problème des mineurs multirécidivistes. « Je vois dans toutes les communes où je vais des familles récurrentes et des mineurs, toujours les mêmes, multirécidivistes », déplore-t-il. Face à cette situation, il propose la création d’un réseau de centres disciplinaires spécialement conçus pour encadrer ces jeunes délinquants.
Cette idée soulève cependant des interrogations. Comment équilibrer la protection de la société avec le respect des droits fondamentaux des mineurs ? La question reste ouverte, mais elle reflète l’urgence d’agir face à un phénomène grandissant.
Sources :
- BFMTV – Interview de David Lisnard sur les expulsions HLM
- Le Monde – Analyse sur le trafic de drogue et les mineurs