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Jordan Bardella agressé à l’œuf en pleine dédicace : plainte déposée et tensions politiques

Le président du Rassemblement national a été pris pour cible samedi 29 novembre à Moissac, pendant une séance de dédicaces. Un homme lui a lancé un œuf sur la tête, provoquant une vive réaction de son équipe et l’intervention immédiate des forces de sécurité. L’incident, qualifié d’agression par son entourage, s’inscrit dans un climat de tension croissant autour des figures politiques en France.

Que s’est-il passé à Moissac ?

En début d’après-midi, Jordan Bardella signait son livre Ce que veulent les Français dans une librairie de Moissac, dans le Tarn-et-Garonne. Après un échange avec la presse, il a salué ses lecteurs. Vers 15h45, un individu s’est précipité vers lui et lui a jeté un œuf en pleine tête.

La sécurité a réagi sans délai. L’auteur de l’acte a été placé en garde à vue. Selon le maire de la commune, il s’agit d’un homme « assez âgé ». Le Rassemblement national a immédiatement déposé une plainte, au nom de Jordan Bardella et du parti lui-même.

Un contexte tendu autour des rassemblements politiques

Ce nouvel incident intervient à peine quatre jours après une agression similaire à Vesoul, où un lycéen avait enfariné l’eurodéputé. Ce geste avait conduit à l’interpellation du jeune homme pour outrage. Ces deux événements soulèvent des questions sur la sécurité des responsables politiques lors d’événements publics.

À Moissac, environ une cinquantaine de manifestants s’étaient rassemblés en marge de la dédicace. La direction du RN établit un lien direct entre cette présence et l’acte commis. Pourtant, aucune preuve formelle ne lie les protestataires à l’individu interpellé.

L’état de Jordan Bardella après l’incident

Malgré le choc, le président du Rassemblement national « va bien », selon ses proches. Évacué pendant une vingtaine de minutes pour se changer et se remettre, il est revenu rapidement auprès de ses lecteurs. Son calme face à l’incident a été souligné par plusieurs témoins présents sur place.

Pourquoi ces attaques contre des figures politiques ?

Ces actes isolés mais médiatisés illustrent une montée des tensions dans l’espace public français. Alors que les rassemblements politiques attirent à la fois des partisans et des opposants, les frontières entre contestation pacifique et violence symbolique deviennent floues. Les œufs, la farine ou d’autres projectiles deviennent des outils de protestation dont les conséquences juridiques peuvent être lourdes.

Dans ce contexte, la question du financement politique, de la visibilité médiatique des partis et de la radicalisation de certains discours publics revient au cœur du débat. Des sujets comme le salaire d’un député en 2025 ou les conditions de sécurité des élus pourraient alimenter une réflexion plus large sur la démocratie participative.