Justice éclatante en Isère : La voisine du coq Ricco condamnée pour préjudice moral !
Le chant d’un coq peut-il être considéré comme une nuisance sonore ? La justice vient de trancher dans un dossier qui a enflammé les débats entre urbains et ruraux. En Isère, la voisine du célèbre coq Ricco, décédé récemment, a été condamnée pour avoir intenté une action en justice contre ses propriétaires. Une décision qui résonne comme une victoire pour le patrimoine sensoriel des campagnes.
Une condamnation symbolique pour la plaignante
Installée depuis 2021 à Nivolas-Vermelle, la voisine d’Alexia et Franck Charreton réclamait 4.500 euros de dommages et intérêts et l’expulsion du coq Ricco, accusé de chanter trop fort. Pourtant, c’est elle qui a été condamnée à verser 3.500 euros aux propriétaires pour préjudice moral et frais de justice.
Malheureusement, Ricco, tué par un renard avant le verdict, n’a pas pu savourer cette victoire. « C’est une décision suprême et dissuasive pour les procédures abusives », a déclaré Alexia Charreton, soulagée.
Le chant du coq, un patrimoine rural protégé
Depuis 2021, le chant du coq est officiellement reconnu comme un élément du patrimoine sensoriel des campagnes. Un statut qui a pesé dans la balance. L’avocate de la plaignante avait argué que la zone était « faite pour être habitée », mais le tribunal a estimé que le caractère rural du lieu primait.
« Ce n’est pas normal d’arriver dans un endroit et de vouloir en changer l’identité », a martelé Alexia Charreton. Le couple a d’ailleurs reçu un soutien massif avec une pétition rassemblant plus de 33.000 signatures.
Ricco, dans la lignée du coq Maurice
Comme le coq Maurice en 2019, Ricco est devenu un symbole de la résistance rurale face aux plaintes des nouveaux arrivants. Cette affaire rappelle que les bruits de la campagne – chant des coqs, cloches des églises – font partie intégrante de son charme et de son histoire.
Le couple Charreton l’assure : un nouveau coq prendra bientôt la relève pour veiller sur leurs poules… et continuer de chanter.