La pauvreté en France bat un NOUVEAU RECORD : 10,2 millions de personnes concernées en 2025
Les chiffres sont sans appel : la pauvreté en France a franchi un nouveau cap en 2025. Selon les dernières données publiées par l’Insee, 10,2 millions de personnes vivaient avec des revenus mensuels inférieurs au seuil de pauvreté monétaire cette année-là. C’est une augmentation sensible par rapport à 2023, marquant un tournant inquiétant dans la situation sociale du pays.
Un seuil de pauvreté désormais proche de millions de foyers
Le seuil de pauvreté monétaire est fixé à 60 % du revenu médian national , soit environ 1 370 euros nets par mois pour une personne seule . Et aujourd’hui, il concerne presque un Français sur six .
Face à la hausse persistante des prix, notamment dans les domaines alimentaires, énergétiques et immobiliers, le pouvoir d’achat s’érode. Les ménages modestes, mais aussi une partie croissante de la classe moyenne, doivent faire face à des choix dramatiques : payer son loyer ou acheter à manger, se soigner ou économiser sur les dépenses essentielles.
Qui sont les plus touchés par la montée de la pauvreté ?
Les populations particulièrement vulnérables restent les familles monoparentales, les jeunes actifs précaires, les retraités aux pensions modestes et les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA ).
En outre, certaines zones géographiques accusent un retard sévère : les départements d’outre-mer (DOM), les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV ) et plusieurs régions rurales confrontées à la désertification économique voient leurs taux de pauvreté grimper en flèche.
Selon les données récentes de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES) , le risque de pauvreté enfantine augmente nettement , ce qui soulève des inquiétudes quant à l’impact à long terme sur l’éducation, la santé et l’insertion professionnelle future.
Des politiques sociales sous pression
Malgré les mesures gouvernementales comme la revalorisation annuelle du Smic ou les aides logement renforcées, les dispositifs existants peinent à suivre le rythme de l’augmentation des besoins.
L’ARS et les associations locales constatent une hausse exponentielle des demandes d’accès aux repas gratuits, aux nuits d’hébergement d’urgence et aux consultations médicales gratuites. Le Samu Social, les Restos du Cœur et Emmaüs signalent une saturation croissante de leurs structures, avec des files d’attente qui ne désemplissent pas.