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La statue de Macron enlevée du musée Grévin : un coup d’éclat signé Greenpeace

Un événement inattendu a eu lieu au cœur de Paris : la statue de cire d’Emmanuel Macron, exposée au musée Grévin, a mystérieusement disparu. Selon une source proche de l’enquête contactée par l’AFP, un militant non officiellement mandaté par Greenpeace aurait mené cette action symbolique, accompagnée d’un message climatique clair.

Ce geste provocateur, entre performance artistique et acte militant, relance le débat sur les méthodes radicales utilisées par certains activistes. Retour sur une opération qui fait réagir à gauche comme à droite.

Une effigie emportée dans des conditions spectaculaires

Pas de trace de lutte ni de dégradation matérielle : la statue du président a été retirée avec une étonnante facilité, selon les premiers éléments fournis par le musée. Le responsable de l’acte, un homme se revendiquant de Greenpeace, a publié une vidéo montrant l’extraction de l’effigie, filmée comme une œuvre de street art politique.

Dans sa déclaration, ce dernier affirme vouloir « interpeller sur l’urgence climatique » et « dénoncer un pouvoir sourd face aux crises écologiques ». Ce vol s’inscrit donc dans une logique de visibilité médiatique plutôt que de destruction.

Greenpeace ne cautionne pas… mais ne condamne pas non plus

Bien que le militant affirme agir au nom de ses convictions écologistes, Greenpeace France a rapidement pris ses distances avec cet acte isolé. L’organisation a précisé qu’elle n’avait pas autorisé ni organisé cette opération, tout en soulignant « l’inquiétude légitime liée à l’immobilisme gouvernemental sur le climat ».

Cette prise de position ambiguë rappelle certaines stratégies passées, où les branches locales ou individuelles prennent des initiatives non approuvées officiellement, mais qui servent malgré tout à faire parler de leur cause.

Pourquoi s’en prendre à une statue ?

Le musée Grévin est un lieu de mémoire populaire, où l’histoire politique se mêle à la culture de masse. Retirer une figure centrale comme celle de Macron de cet espace, c’est envoyer un signal fort : même les représentations du pouvoir sont fragiles.

Loin d’un simple canular, cette action cherche à interroger le public sur la place du politique dans la crise environnementale. Comme l’a expliqué le militant dans sa vidéo, « on peut admirer les dirigeants, mais si leurs décisions tuent la planète, à quoi bon les figer dans la cire ? »

Réactions variées sur la scène publique

Sur les réseaux sociaux, les avis sont divisés. Certains internautes applaudissent une forme de résistance créative. D’autres y voient une dérive regrettable, qui discrédite les mouvements écologistes sérieux.

« C’est original, mais ça ne fait pas avancer le débat », estime une militante sur X. En revanche, pour un partisan de l’action, « il faut bien secouer les mentalités. Tant que ça en parle, c’est déjà ça. »

Le musée Grévin, quant à lui, assure travailler à la restauration de l’exposition et envisage même de monter un dispositif spécial autour de cette affaire, pour transformer l’incident en sujet de réflexion.