Le printemps arrive en février ?

Les thermomètres ont flirté avec les 20°C cette semaine en France. Un mois trop tôt selon les spécialistes. Derrière ce phénomène se cache une réalité climatique inquiétante.

Des records battus dans tout le pays

Mardi, la température a atteint 21,4°C à Nîmes, soit 8 degrés au-dessus des normales saisonnières. Paris a quant à elle enregistré 18,2°C, un record pour un mois de février.

Ces températures inhabituelles ont été observées dans 89 départements, selon Météo-France.

Les causes de ce réchauffement

Un courant d’air chaud venu du Sahara a balayé l’Europe. Mais ce phénomène n’est plus exceptionnel. Les scientifiques pointent du doigt le réchauffement climatique comme facteur aggravant.

Les hivers deviennent progressivement plus doux, modifiant les écosystèmes et les habitudes agricoles.

Impact sur l’agriculture

Les agriculteurs sont préoccupés. Les arbres fruitiers ont commencé à bourgeonner prématurément, ce qui les expose aux gelées tardives.

Les viticulteurs redoutent une baisse de la qualité des vins, tandis que les éleveurs observent des comportements inhabituels chez leurs bêtes.

Conséquences écologiques

Les oiseaux migrateurs arrivent plus tôt, perturbant les cycles naturels. Les fleurs précoces attirent des pollinisateurs absents à cette période.

Cette désynchronisation menace la biodiversité et les équilibres écologiques fragiles.

Conclusion : un avertissement climatique

Ce mois de février record n’est pas une anomalie isolée. C’est un signal clair de la montée en température planétaire. L’urgence climatique est désormais palpable.