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« Elle voulait juste qu’il revienne » : la manipulation cachée derrière le sourire de Livie dans L’Amour est dans le pré

Parfois, sous les apparences d’une histoire d’amour naissante, se cache un tout autre scénario. Dans l’épisode du 24 novembre 2025 de L’Amour est dans le pré, diffusé sur M6, l’agriculteur Pierrick a brisé le silence sur une expérience douloureuse : il n’était pas une opportunité romantique pour sa prétendante Livie, mais un simple outil pour ranimer une flamme éteinte. Ce récit, poignant et troublant, souligne à quel point les émotions peuvent être instrumentalisées — même dans une émission censée célébrer l’authenticité amoureuse.

Un week-end idyllique… jusqu’à l’extinction des feux

Après le départ de sa première prétendante, Valérie, Pierrick accepte l’invitation de Livie à passer quelques jours chez elle. À l’écran, tout semble aligné pour une belle suite : complicité, tendresse, gestes tendres. « On était toute la journée main dans la main, des bisous et tout », raconte-t-il avec une sincérité qui rend le retournement d’autant plus cruel.

Mais dès que les caméras s’éteignent, la réalité se dévoile. Alors qu’il s’attend à partager la chambre de Livie, celle-ci lui annonce sans ménagement : « Tu dors sur le canapé. » Interloqué, il demande pourquoi. Sa réponse tombe comme un couperet : « Parce que j’ai envie de renouer avec mon copain. »

Livie n’était pas à la recherche de l’amour — mais d’un levier

Selon Pierrick, Livie entretenait une relation sérieuse avant de participer à L’Amour est dans le pré. Plutôt que de tourner la page, elle aurait vu dans l’émission une opportunité stratégique. « Elle s’est servie de moi pour faire pression sur lui », explique-t-il. En flirtant publiquement avec un agriculteur de 62 ans, elle espérait provoquer la jalousie de son ex — et le pousser à la supplier de revenir.

Karine Le Marchand, présentatrice de l’émission, a confirmé cette intention manipulatrice. « Elle a menti sur tout, elle nous a tous instrumentalisés », a-t-elle déclaré, ajoutant que les images du week-end chez Livie avaient été filmées… mais jamais diffusées. La raison ? « C’était incompréhensible », a jugé la production, jugeant le comportement de la candidate trop ambigu pour être montré sans risquer de nuire à l’image de l’émission.

Les blessures invisibles d’un jeu télévisé

Le plus grand coût de cette mascarade n’est pas médiatique — il est humain. Pierrick, originaire de Bretagne, a sombré dans une profonde déprime après cet épisode. « J’ai pris cher. Tu ne peux pas imaginer que quelqu’un te fasse ça. Ça fait mal », confie-t-il, encore marqué par la trahison.

Pourtant, dans un geste exceptionnel, la production de M6 a décidé de lui transmettre les lettres reçues après le tournage — une pratique habituellement réservée aux couples formés à l’écran. Cette décision a changé sa trajectoire. Il a depuis rencontré une jeune retraitée, avec qui il construit aujourd’hui une relation sincère. « Il fallait peut-être en passer par tout ça pour finir comme ça », dit-il, avec une résilience touchante.

Quand la téléréalité devient un théâtre de manipulations

Cette affaire dépasse le simple canular amoureux. Elle interroge la responsabilité des productions dans la sélection des candidats. Si l’objectif de L’Amour est dans le pré est de favoriser des rencontres authentiques, comment expliquer qu’une participante puisse entrer dans le dispositif avec des intentions aussi éloignées de l’amour ?

Derrière les slow dans les champs et les dîners aux chandelles, se jouent parfois des stratégies émotionnelles complexes — voire toxiques. Le cas de Livie illustre un risque trop souvent sous-estimé : celui de transformer des personnes vulnérables en simples accessoires narratifs. Et tant que les émotions resteront du contenu télévisuel, la frontière entre sincérité et performance restera floue.