“Moscou sera rayée de la carte” : la déclaration de guerre verbale du ministre belge qui fait basculer l’Europe
Théo Francken lance un ultimatum nucléaire à Moscou
Dans un entretien sans concession avec le journal De Morgen, le ministre belge de la Défense, Théo Francken, a répondu avec une brutalité inédite à une question simple : que ferait l’Otan si un missile russe frappait Bruxelles ? Sa réponse : « Nous raserions Moscou. »
Il a même précisé, sans détour : « Si Poutine utilise des armes nucléaires, Moscou sera rayé de la carte. » Une menace explicite, venue non pas de Washington ou de Londres, mais de Bruxelles — symbole même de la diplomatie européenne.
L’Europe désarmée face à une machine de guerre russe
Pourtant, loin de se réjouir de la puissance occidentale, Francken a lancé un avertissement glaçant : « Les Russes ont quadruplé leur production d’armement. Leur économie de guerre tourne à plein régime. L’Europe, elle, n’a même pas de commandement central. »
Cette lucidité contraste avec les discours rassurants habituels. Elle révèle une vérité inconfortable : malgré ses ambitions stratégiques, l’Union européenne reste fragmentée sur le plan militaire.
Medvedev riposte avec mépris et menace
La réaction de Moscou n’a pas tardé. Dmitri Medvedev, ancien président russe et figure influente du Kremlin, a qualifié Francken d’ »imbécile » sur X. Il en a profité pour vanter le succès de l’essai du drone sous-marin nucléaire Poseidon — une arme que Vladimir Poutine décrit comme « impossible à intercepter ».
Quand un internaute a suggéré d’utiliser cette arme contre la Belgique, Medvedev a répliqué, glacial : « Alors la Belgique disparaîtra. » Une réponse qui n’est plus seulement rhétorique, mais presque prophétique.
Poseidon : l’arme du chaos nucléaire
Le drone Poseidon, capable de transporter une ogive thermonucléaire géante, est conçu pour frapper les côtes ennemies et provoquer des tsunamis radioactifs. Même si son efficacité opérationnelle est débattue, son existence suffit à semer le doute dans les salles de crise occidentales.
Pourquoi cette crise verbale cache une urgence stratégique
Ces échanges ne sont pas de simples joutes médiatiques. Ils traduisent une réalité : l’Europe est désormais en première ligne d’un affrontement nucléaire potentiel. Et Bruxelles, cœur politique du continent, est devenue une cible prioritaire.
Dans ce contexte tendu, des sujets comme le salaire d’un député en 2025 ou les budgets de défense nationaux ne sont plus anecdotiques. Ils interrogent la capacité de l’Europe à se protéger — sans dépendre uniquement des États-Unis.
