Métro parisien : quand le vivre ensemble craque
Incivilité en plein métro parisien : le vivre ensemble mis à rude épreuve
Il suffit d’un geste pour briser la fragile harmonie d’un wagon bondé. À Paris, une scène filmée dans le métro montre un passager assis pieds nus sur les sièges, cigarette allumée à la main, indifférent aux regards réprobateurs. Ce moment, banal en apparence, soulève une question de plus en plus pressante : où s’arrête la liberté individuelle quand elle empiète sur le confort et le respect dus à tous ?
Quand les règles du quotidien volent en éclats
Les transports en commun sont un microcosme de la société. Chacun y cohabite, souvent dans un espace restreint, en s’appuyant sur un socle implicite de civilité. Or, ce socle craque. En 2024, la RATP a constaté une recrudescence notable des comportements jugés inacceptables : musique à plein volume, occupation abusive des places, et, comme ici, gestes irrespectueux envers l’espace collectif.
🇫🇷 Paris : Un migrant semble ignorer les principes du vivre ensemble en s'installant pieds nus sur les sièges tout en fumant une cigarette. Un manque évident de respect envers les autres passagers. Que feriez-vous en voyant ça ? pic.twitter.com/aNdWNCU32I
— Wolf 🐺 (@PsyGuy007) October 26, 2025
Poser ses pieds sur les sièges n’est pas qu’une question d’hygiène — c’est un signal. Celui d’un mépris assumé pour les autres. Ajoutez-y une cigarette, interdite dans tous les espaces clos depuis plus de quinze ans, et le symbole devient criant : certaines règles semblent ne plus compter pour tout le monde.
Le cadre légal existe… mais est-il appliqué ?
Fumer dans le métro constitue une infraction pénale punie d’une amende de 68 €, conformément au Code de la santé publique. Quant aux incivilités comme l’occupation abusive des sièges, elles relèvent du règlement intérieur de la RATP, qui autorise les agents à intervenir, voire à expulser les contrevenants.
Pourtant, l’application reste inégale. Les agents sont peu nombreux, les interventions rares, et les passagers hésitent à jouer les « donneurs d’alerte ». Résultat : l’impression d’impunité grandit, et avec elle, le sentiment d’injustice chez ceux qui respectent les règles au quotidien.
Et si la solution venait de nous ?
Face à ce type de scène, deux réactions dominent : le silence gêné ou la colère virale sur les réseaux. Mais entre les deux, il existe une troisième voie : l’intervention mesurée, collective, citoyenne. Signaler via l’appli de la RATP, alerter un agent en gare, ou simplement exprimer calmement son désaccord peut suffire à rappeler que le vivre ensemble ne se négocie pas.
Alors, la prochaine fois que vous verrez ça… que ferez-vous ?
