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Horreur en Corse : des mineurs avouent avoir tué une vache et son veau pour une vidéo

Cet été, en Corse, un acte de barbarie a choqué les habitants et les autorités. Quatre adolescents de 15 à 16 ans ont reconnu avoir égorgé une vache et abattu son veau à l’arme à feu — tout en filmant la scène. Les images, partagées sur les réseaux sociaux en juillet, ont déclenché une enquête pour actes de cruauté animale et sévices graves ayant entraîné la mort.

Interpellations et aveux en fin octobre

Les faits remontent à l’été 2025, mais c’est seulement fin octobre que les gendarmes de Sartène (Corse-du-Sud) ont interpellé les suspects. Trois mineurs ont été placés en garde à vue le mercredi 30 octobre, un quatrième le lendemain. Tous ont avoué leur rôle : trois comme exécutants, le dernier comme chauffeur à bord d’une voiturette.

Relâchés le vendredi 31 octobre sous contrôle judiciaire, ils sont désormais visés par une procédure pénale. Le parquet d’Ajaccio a confirmé l’ouverture d’une enquête, soulignant la gravité des faits qualifiés de cruauté envers les animaux.

Des images insoutenables, vite supprimées

Les vidéos montraient les adolescents couverts de sang, entourant une vache agonisante. L’un d’eux aurait lancé au veau : « On a tué ta mère », avant de tirer. Ces contenus, bien que retirés rapidement, ont circulé suffisamment pour provoquer une vague d’indignation.

L’affaire interpelle au-delà du fait divers : elle questionne la responsabilité pénale des mineurs, la banalisation de la violence filmée et l’efficacité des dispositifs de signalement sur les plateformes sociales.

Un cas symptomatique des failles éducatives et légales

En France, la maltraitance animale est désormais un délit sévèrement puni — jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d’amende. Pourtant, les professionnels soulignent un manque criant de prévention auprès des jeunes. Ce drame corse illustre les limites d’un système qui sanctionne, mais n’anticipe pas.

Alors que les débats sur la protection animale en 2025 gagnent en intensité, cette affaire pourrait alimenter les appels à renforcer l’éducation à l’éthique animale dès le collège.

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