Miss France 2026 ébranlée par des propos controversés en coulisses
Alors que le concours Miss France 2026 devait célébrer l’élégance et la bienveillance, une vidéo en coulisses a semé la discorde. Captée dans un cadre privé mais largement diffusée, elle montre Julie Zitouni, Miss Provence, tenir des propos jugés blessants à l’égard des 12 demi-finalistes.
Non mais entre Miss Provence et Normandie qui insultent les 12 nominés de putes et Miss Normandie qui like des commentaires contre la victoire de miss Tahiti, qu’es ce qu’ils se passe cette année ?! #MissFrance2026 pic.twitter.com/9jXfXrjby3
— ((((( Laann?! ))))) 🔊🫧 (@JWLAANN) December 7, 2025
L’affaire a rapidement déclenché une vague de réactions sur les réseaux sociaux, mettant en lumière les tensions entre langage familier, image publique et responsabilité symbolique.
Un échange privé devenu viral
La séquence incriminée provient d’une story postée par Aïnhoa Lahitete, Miss Aquitaine, peu après son élimination. Dans cette vidéo, on entend Julie Zitouni s’exclamer : « Les grosses p****, voilà. » Initialement destinée à un cercle restreint, la publication a été relayée massivement, suscitant indignation et débats sur les normes attendues des candidates au titre national.
MISS AQUITAINE QUI ENVOIE SA COPINE MISS PROVENCE AU CASSE PIPE ET LA LAISSE PORTER LE CHAPEAU pic.twitter.com/NgIueb0xdZ
— L’auriculaire (@_SheepNiam) December 7, 2025
Des excuses, mais une fracture médiatique
Miss Aquitaine a aussitôt reconnu son erreur, qualifiant son attitude d’« inacceptable » et présentant ses excuses aux candidates, aux comités régionaux et au public. Pourtant, sa tentative de clarification a été perçue par certains comme une tentative de reporter la faute sur Miss Provence — alimentant encore davantage la polémique.
L’explication de Julie Zitouni
Dans une publication publique, Julie Zitouni a défendu son intention : « J’ai utilisé ce mot dans un sens familier — chez moi, ça veut dire “les veinardes”, les chanceuses. » Elle insiste sur le contexte immédiat : une chaperonne venait de dire aux candidates qu’elles pouvaient « enfin dire des gros mots », relâchant la pression après les épreuves officielles.
« On rigolait, raconte-t-elle à La Provence. Je voulais juste dire “Venez manger des bonbons !” C’était une blague maladroite. »
L’excuse bidon mdrrr pic.twitter.com/mPYJMkJFh1
— KC qulbutoke | Chris 🤒 (@__qulbutoke) December 7, 2025
Un retrait motivé par le doute
Notons que Miss Provence avait elle-même demandé à ne pas figurer parmi les 12 demi-finalistes. « Je ne me sentais pas légitime, explique-t-elle. Je ne voulais pas jouer un rôle qui ne me ressemblait pas. » Cette décision, rare dans l’histoire du concours, souligne les pressions psychologiques auxquelles les candidates sont soumises — et la difficulté de concilier authenticité et image attendue.
Le Comité Miss Provence réaffirme ses valeurs
Face à la tempête médiatique, le Comité Miss Provence Côte d’Azur a publié un communiqué sans ambiguïté : « Ces propos ne représentent en rien notre organisation. » L’institution rappelle son engagement en faveur du « respect, de l’exemplarité et de la bienveillance » — des piliers centraux de la marque Miss France.
Malgré ses justifications, Julie Zitouni affirme avoir reçu plus de 30 000 messages haineux en quelques heures. Une situation qui interroge autant sur la culture du cancel que sur les attentes irréalistes placées sur les jeunes femmes en compétition pour un titre national.
