Nicolas Sarkozy dans la tourmente : Bracelet électronique et ultime bataille légale
L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, affronte une nouvelle étape cruciale de son parcours judiciaire. Condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d’influence, il a été convoqué ce mardi devant le juge d’application des peines de Paris. Objectif : définir les modalités de son assignation sous bracelet électronique. Une décision qui scelle l’une des pages les plus sombres de sa carrière politique.
Une condamnation définitive : Les détails chocs
Le 18 décembre 2024, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi de l’ex-chef de l’État, confirmant sa peine d’un an de prison ferme. Le verdict, irrévocable, impose le port d’un bracelet électronique. Le juge doit désormais statuer sur la date de pose, le lieu d’assignation et les obligations spécifiques. Une procédure minutieuse, surveillée de près par les médias et le public.
Libération conditionnelle : Le piège de l’âge
À 70 ans, Nicolas Sarkozy pourrait théoriquement solliciter une libération conditionnelle immédiate. La loi l’y autorise, sous réserve de respecter des critères stricts. Pourtant, selon une source proche du dossier, l’ancien président n’a pas formulé cette demande lors de son audition. Une stratégie ? Les experts s’interrogent sur ses motivations, d’autant que le procès sur le financement libyen présumé de sa campagne 2007 se poursuit activement.
L’étau judiciaire se resserre
Outre Nicolas Sarkozy, deux autres figures sont dans le collimateur : Me Thierry Herzog, son avocat historique, et Gilbert Azibert, ancien haut magistrat. Condamnés à la même peine, ils devront également répondre devant les juges d’application des peines de Paris et Bordeaux. Une affaire en cascade qui ébranle les cercles du pouvoir.