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Notre-Dame de Paris : « Je pense que s’il y a quelque chose, on le cachera », déclare dans cette vidéo Éric Zemmour

Le 17 avril, l’émission  Zemmour et Naulleau présentée par Anaïs Bouton sur Paris Première recevait Nathalie Loiseau, tête de liste LREM aux élections européennes.

« Vous parlez tous les deux de 11 septembre et vous tournez autour du pot, vous n’osez pas dire ce que tout le monde murmure, ce qui se dit sur les réseaux sociaux, ce que l’on subodore, c’est-à-dire : est-ce que c’est vraiment un accident, est-ce que ce n’est pas criminel ? », a explique Zemmour à l’intention de son acolyte et de Nathalie Loiseau.

« Vous savez qu’il y quand même eu une série très bizarre. Il y a eu beaucoup de saccages d’églises depuis des mois : il y a Saint-Denis, il y a eu Saint-Sulpice. Vous savez que Saint-Denis, c’est un Pakistanais qui a été arrêté et qui a été condamné. Saint-Sulpice, la police dit que c’est criminel, que des vêtements ont été brûlés volontairement ; vous avez vu que l’on a arrêté et condamné pour d’autres faits Inès Madani qui avait préparé un attentat en 2016 contre Notre-Dame. Vous avez vu aussi – sans vouloir rompre votre magnifique union nationale – que sur les réseaux sociaux, il y a des centaines de personnes – pour la plupart des musulmans – qui chantent les gloires d’Allah pour avoir fait brûler [Notre-Dame] », poursuit l’auteur français .

« Ils n’ont pas tout à fait tort »

Zemmour ne cache pas ses doutes et quant à la possibilité de voir un jour émerger une vérité autre que celle d’aujourd’hui sur l’incendie de Notre-Dame de Paris malgré l’enquête de police ouverte dès le lendemain du drame par Rémy Heitz : « Je pense que s’il y a quelque chose, on le cachera. »

Des propos qui n’ont pas manqué de susciter la réprobation d’Éric Naulleau et de Nathalie Loiseau :

« Le procureur sait quelque chose, moi j’ai confiance dans la justice de mon pays. Si vous n’avez pas confiance dans la justice, vous allez nourrir la méfiance, y compris vis-à-vis des médias, c’est extraordinairement dangereux. C’est typiquement ce qui détruit les démocraties. C’est ce qui se passe en Europe aujourd’hui, les gens qui disent : ‘Les journalistes professionnels ne veulent plus rien dire, les juges ne veulent plus rien dire.’ Ce sont des régimes autoritaires », s’est insurgée l’ancienne ministre en charge des Affaires européennes sans parvenir toutefois à infléchir le point de vue de son interlocuteur. « Ils n’ont pas tout à fait tort », déclare pour conclure Éric Zemmour.

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