Scène de ménage à l’Élysée ? Rachida Dati assène un camouflet cinglant à Gabriel Attal
Quand une ancienne ministre de Nicolas Sarkozy cite mot pour mot le malaise d’un Premier ministre macroniste… pour mieux le retourner contre lui, c’est que la tempête politique gronde. Rachida Dati vient de livrer une charge mémorable : “Gabriel Attal a dit qu’il ne comprenait plus les décisions du Président. Je suis d’accord avec lui sur une seule : celle de l’avoir nommé Premier ministre.”
Une phrase, deux cibles
En quelques mots, Dati frappe à la fois Emmanuel Macron — pour son choix discutable — et Gabriel Attal — pour son aveu d’impuissance. Ce n’est pas une simple pique de cour : c’est une mise en cause frontale de la cohérence du pouvoir exécutif.
Car derrière l’ironie se cache un constat partagé par une frange croissante de l’opinion : le gouvernement navigue à vue, sans boussole ni cap clair. Et quand le chef du gouvernement lui-même reconnaît ne plus saisir la logique présidentielle, c’est tout le récit de “l’efficacité macroniste” qui vacille.
🇫🇷 FLASH | "Gabriel Attal a dit qu’il ne comprenait plus les décisions du Président de la République. Je suis d’accord avec lui sur une seule : celle de l’avoir nommé Premier ministre", lâche Rachida Dati.pic.twitter.com/A1PSxVymFW
— AlertesInfos (@AlertesInfos) October 29, 2025
Le timing, une arme politique
Cette déclaration intervient à un moment stratégique. Alors que la majorité peine à mobiliser ses troupes en vue des élections européennes et des municipales partielles, chaque signe de division est une aubaine pour l’opposition… et un risque pour la stabilité interne.
Rachida Dati, figure incontournable de la droite parisienne et désormais maire de la capitale, sait exactement ce qu’elle fait. En reprenant les mots d’Attal contre lui, elle ne se contente pas de marquer des points : elle s’érige en alternative crédible à une majorité en perte de repères.
Un gouvernement en crise de légitimité ?
Depuis sa nomination en janvier 2024, Gabriel Attal a multiplié les efforts pour redonner du lustre à une exécutif essoufflé. Mais les réformes controversées, les revirements médiatiques et les tensions avec l’Élysée minent sa crédibilité.
La remarque de Dati résume une réalité embarrassante : comment croire en un Premier ministre qui, publiquement, avoue ne plus comprendre son propre président ? La question n’est plus seulement politique. Elle est de confiance.
