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Raymond Aabou dénonce “l’injustice” sur TBT9 : quand le chroniqueur de Hanouna en a marre d’être “poussé vers la sortie”

Il riait. Il souriait. Mais derrière le rire, il y avait une tension que les caméras n’ont pas pu masquer. Ce vendredi 7 novembre, sur le plateau de Tout beau tout n9uf, Raymond Aabou a cessé de jouer le jeu. Pas de punchline. Pas de blague. Juste un témoignage brut, sincère — et qui a fait trembler les coulisses de l’émission.

Un homme qui se sent exclu… depuis des années

Raymond Aabou, ce chroniqueur aux allures de voix du peuple, est devenu une figure incontournable de l’univers Hanouna. De Touche pas à mon poste à Morning sans filtre, il a construit une place à force d’authenticité. Mais aujourd’hui, il ne se sent plus chez lui. Pas dans l’émission. Pas dans la société de production. Pas même dans son propre rôle.

 

“J’ai l’impression de faire partie des gens qui vivent une injustice”, a-t-il lancé, les yeux fixés sur Cyril Hanouna. Une phrase simple. Une accusation lourde. Et pas une seule fois, il n’a parlé de manque d’audience ou de baisse de popularité. Il a parlé de respect. De reconnaissance. De silence.

“Si je dérange, qu’ils viennent me le dire”

Le ton n’était pas agressif. Mais il était ferme. “Si je dérange des gens, qu’ils viennent me voir. Qu’ils me disent : ‘on n’aime pas ta gueule, on n’aime pas ce que tu fais’.” Ce n’est pas une plainte. C’est un défi. Un appel à l’honnêteté.

Et puis, il a nommé un nom : Amaury. Un collaborateur de H2O Production, la société fondée par Cyril Hanouna. Sans accusation directe. Mais avec une insinuation qui a fait résonner les micros. Ce n’était pas un coup de gueule. C’était un signal d’alarme.

Les coulisses sont plus dures que les images

“En coulisses, ils te serrent la main… alors qu’ils te tuent derrière.” Cette phrase, dite avec un sourire forcé, a été la plus lourde de la soirée. Elle résume une réalité bien connue des médias : le spectacle exige la bienveillance, même quand elle n’existe pas.

Raymond Aabou ne demande pas un meilleur salaire. Il ne réclame pas plus de temps d’antenne. Il veut juste qu’on lui dise la vérité. Pas de faux sourires. Pas de silences complices. Juste un regard franc.

Le parking qui symbolise tout

Et puis, il a raconté l’histoire du parking.

Depuis son arrivée sur Touche pas à mon poste, il a demandé, année après année, une place de stationnement. Une simple demande. Logique. Humaine. Pourtant, chaque fois, la réponse était la même : “Non.”

Alors que de nouvelles recrues, arrivées après lui, ont obtenu leur place… lui, restait sans solution. Ce n’est pas un problème de stationnement. C’est un symbole. Un symbole de l’indifférence. De la marginalisation. De l’oubli.

Qui est Raymond Aabou ? Et pourquoi ça compte

Il n’est pas un “star” au sens traditionnel. Pas un influencer. Pas un showman. Il est un homme ordinaire qui a trouvé une voix. Une voix qui énerve. Qui dérange. Qui fait rire… mais aussi qui fait réfléchir.

Il représente ce que les émissions de télévision adorent : l’authenticité. Mais aussi ce qu’elles redoutent : quand l’authenticité se retourne contre elles.

Son témoignage n’est pas un coup de gueule éphémère. C’est un miroir. Celui de la machine médiatique : qui est sacrifié ? Qui est oublié ? Et pourquoi les silences sont-ils plus forts que les mots ?