« Sarkozy, tu ne t’en tireras pas comme ça » : un détenu de la Santé relance l’affaire Kadhafi
Une voix venue de l’ombre vient de secouer les fondations du pouvoir français. Dans les couloirs étroits de la maison d’arrêt de la Santé, un détenu aurait lancé un message glaçant à l’adresse de Nicolas Sarkozy : « On va venger Kadhafi, on est au courant de tout. Rends les milliards de dollars. » Ce cri, à la fois menaçant et énigmatique, relance avec une intensité troublante l’une des affaires les plus controversées de la Ve République — celle des financements libyens présumés de la campagne présidentielle de 2007.
Un appel inattendu depuis les profondeurs du système carcéral
La Santé, symbole historique de la détention parisienne, n’en finit pas de livrer ses secrets. Selon des rapports internes de l’administration pénitentiaire consultés par plusieurs médias, un homme incarcéré aurait proféré ces propos lors d’un échange tendu avec le personnel de surveillance. Sans lien apparent avec les cercles politiques, ce détenu affirmerait détenir — ou connaître — des informations cruciales sur les transferts d’argent entre Tripoli et l’Élysée.
Si les autorités restent discrètes, la rumeur a rapidement gagné les tribunaux parisiens. Et dans un climat judiciaire déjà tendu autour de l’ancien chef de l’État, chaque mot pèse son poids d’or… ou de pétrole.
🇫🇷⛓️ FLASH INFO
INSOLITE
Un détenu de la prison de la Santé interpelle Sarkozy depuis sa cellule.
« On va venger Khadafi, on est au courant de tout, Sarko. Rends les milliards de dollars.. » pic.twitter.com/Spk6ITI8XB
— Citizen Média 🗞️ (@CitizenMediaFR) October 21, 2025
L’affaire Kadhafi : une plaie jamais refermée
En 2011, après la chute du régime libyen, des documents découverts dans les palais de Muammar Kadhafi faisaient état de versements massifs à des responsables étrangers. Parmi eux, des allégations précises concernant la campagne de Nicolas Sarkozy. Des valises de cash, des transferts via des sociétés écrans, des témoignages accablants : l’instruction, ouverte en 2018, peine encore à établir une vérité judiciaire définitive.
Pourtant, les soupçons persistent. En 2021, l’ancien chef des services secrets libyens, Moussa Koussa, affirmait devant des enquêteurs que Kadhafi avait personnellement ordonné un financement de 50 millions d’euros. Une somme colossale, jamais retrouvée — mais jamais totalement démentie non plus.
Pourquoi ce message surgit-il maintenant ?
Le contexte est crucial. Alors que Nicolas Sarkozy fait face à plusieurs procédures judiciaires — dont celle relative aux écoutes illégales —, cette déclaration carcérale pourrait être perçue comme une tentative de pression, une manœuvre de diversion, ou même un appel désespéré à la transparence.
Les services de renseignement ont été alertés. Aucune menace directe n’a été établie, mais la mention explicite de « vengeance » et de « milliards » suffit à alimenter les spéculations. Surtout quand elle provient d’un lieu où les rumeurs circulent plus vite que les lettres.
Entre vérité et manipulation, où est la frontière ?
À ce jour, aucune preuve matérielle ne relie ce détenu à des documents secrets ou à des acteurs de l’affaire libyenne. Mais dans un pays où la défiance envers les élites politiques ne cesse de croître, même une voix isolée peut devenir un écho national.
Reste une question lancinante : si les milliards existent vraiment… où sont-ils passés ? Et qui, aujourd’hui, oserait les réclamer à voix haute ?
