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Scandale à la République : Louis Boyard surpris en train de fumer la chicha place de la République, écharpe tricolore au cou

Moudir

Une scène insolite a eu lieu hier sur la place de la République à Paris. Louis Boyard, jeune député de La France insoumise, a été filmé en pleine session de chicha, une cigarette électronique ouverte dans sa main gauche et son emblématique écharpe tricolore fièrement portée autour du cou. L’image, rapidement partagée sur les réseaux sociaux, fait débat. Pour certains, il s’agit d’un simple moment de détente. Pour d’autres, cela interroge sur le comportement des élus en public.

Un député en représentation permanente ?

 

Louis Boyard est devenu un visage médiatique incontournable de la gauche radicale française. Jeune, engagé, proche des causes écologistes et sociales, il incarne une nouvelle génération de politiques. Mais cette image, capturée spontanément dans un lieu public, vient troubler ce positionnement.

L’écharpe tricolore, symbole de ses fonctions, n’était pas destinée à être portée hors des cadres institutionnels. Son usage libre soulève des interrogations sur la frontière entre vie publique et privée d’un élu. Faut-il toujours “incarner” la fonction, même dans la rue ?

La chicha en cause : vapotage, santé publique et cohérence politique

Au-delà de l’anecdote vestimentaire, c’est aussi le geste en lui-même qui a choqué. Fumer une chicha en plein air, dans un lieu symbolique de la démocratie française, peut sembler anodin pour certains. Mais dans un contexte où la lutte contre le tabagisme reste un axe majeur de santé publique, cela interpelle.

Le vapotage, souvent perçu comme moins nocif que la cigarette classique, n’en demeure pas moins sujet à controverse. Des études montrent qu’il peut avoir des effets secondaires respiratoires, surtout avec une consommation régulière. Et si la législation encadre peu encore les chichas, leur impact sur la santé est bien réel.

Réactions en chaîne sur les réseaux sociaux

La vidéo a circulé sur Twitter/X, TikTok et Instagram. Les avis sont divisés. Certains internautes relèvent une forme d’hypocrisie :

  • “Il défend l’intérêt général mais vapote devant tout le monde.”
  • “Si un professeur faisait ça devant un collège, il serait viré.”

D’autres défendent un droit à la vie privée :

  • “C’est un citoyen avant d’être un élu. Il peut bien faire ce qu’il veut en dehors des bancs de l’Assemblée.”
  • “Ce n’est pas parce qu’on porte l’écharpe qu’on perd tous ses droits.”

Qu’en pensent les autres forces politiques ?

Interrogé par Franceinfo , un élu du Rassemblement national a ironisé sur “la rigueur morale affichée par certains et les libertés prises dans les faits”. Un porte-parole des Républicains a quant à lui rappelé que “les élus doivent être exemplaires en toutes circonstances”.

Du côté de La France insoumise, aucune prise de position officielle n’a été publiée. Le principal intéressé, contacté, n’a pas souhaité répondre pour l’instant.

Éthique, image, liberté : où est la limite ?

Cette affaire relance un débat plus large : jusqu’où un élu doit-il être exemplaire dans sa vie quotidienne ? Est-ce un acte politique que de vapoter en public, ou simplement un instant banal immortalisé malgré lui ? Et comment gérer l’image quand on est sous les feux des projecteurs ?

Tant que la loi ne sera pas plus claire sur ces usages en espace public, chaque élu devra naviguer entre liberté individuelle et attentes collectives.