La France ne se laisse pas faire : la réponse silencieuse de Ségolène Royal au chef d’État-major
Un mot. Un seul. Et tout change. Le chef d’État-major des armées a prononcé une phrase qui n’avait pas sa place dans une déclaration militaire. Pas une analyse. Pas une stratégie. Une incitation à la peur. Et Ségolène Royal, sans cri, sans vulgarité, a répondu — avec l’histoire entière derrière elle.
Quand la voix d’un militaire devient un appel à la guerre — et qu’une femme la contredit
Non monsieur le Chef d’Etat-major des armées, la France n’acceptera pas de perdre ses enfants au profit d’un pouvoir en dérive qui, comme l’écrivait Machiavel est tenté de « déclencher une guerre pour éviter des troubles intérieurs, et qui finit toujours par accélérer sa propre…
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) November 19, 2025
Il a parlé d’ennemi. De menace. De péril. Comme si la France était déjà en guerre.
Elle a répondu : non.
Pas avec des slogans. Pas avec des hashtags.
Avec des noms. Avec des dates. Avec des livres.
Avec Machiavel.
Avec Jean Jaurès.
Avec les 1,4 million de morts de 1914-1918.
« Déclencher une guerre pour éviter des troubles intérieurs ». Ce n’est pas une théorie. C’est une pratique. Et elle a été utilisée, mille fois, pour masquer l’échec d’un pouvoir.
Ségolène Royal ne parle pas de politique. Elle parle de mécanismes.
De ceux qui, depuis des siècles, transforment la peur en outil de domination.
Macron a lu Machiavel. Mais a-t-il compris ?
Emmanuel Macron a cité Machiavel. Il a vanté son réalisme.
Mais Ségolène Royal demande : réalisme ou cynisme ?
Si ces mots ont été validés par l’Élysée, alors le président doit parler.
Pas sur Instagram.
Pas en réponse à un tweet.
Devant l’Assemblée.
Devant les familles.
Devant les jeunes qui ont peur de l’avenir.
Et si ces mots n’ont pas été validés ?
Alors le chef d’État-major des armées a franchi une ligne.
Une ligne rouge.
Il n’est pas un porte-parole. Il est un officier.
Et les officiers ne doivent pas parler au nom de la nation…
S’ils ne sont pas mandatés pour le faire.
Le 11 novembre : une mémoire qui ne se tait pas
Il y a à peine quelques jours, les cloches ont sonné pour les morts de la Grande Guerre.
Des paysans. Des ouvriers. Des instituteurs.
Envoyés mourir pour une frontière. Pour un orgueil. Pour une erreur de diplomatie.
Le traité de Versailles n’a pas apporté la paix.
Il a nourri la haine.
Et cette haine a porté Hitler.
La Shoah.
La Seconde Guerre mondiale.
Et aujourd’hui, on nous dit : « préparez-vous ».
Pas pour défendre.
Pas pour protéger.
Mais pour craindre.
Pour croire qu’un ennemi extérieur peut cacher un effondrement intérieur.
La France n’est pas un pays en guerre. Elle est un pays qui doit choisir
Elle est membre du Conseil de sécurité des Nations unies.
Pas un pays en état de siège.
Pas un État en crise de légitimité.
Mais un acteur de paix.
En Ukraine, la solution ne passe pas par la guerre.
Elle passe par une force internationale de stabilisation — comme celle que les États-Unis ont tenté de déployer à Gaza.
Ne pas entrer en guerre.
Mais empêcher la guerre de s’étendre.
Les jeunes Français n’ont pas besoin d’un discours de guerre.
Ils ont besoin de projets.
De logements.
D’avenir.
Et d’un leadership qui ne les manipule pas pour se sauver.
Le virilisme toxique : la faiblesse masquée en force
On nous montre des hommes forts.
Des discours durs.
Des menaces.
On appelle ça de la force.
Mais ce n’est que du masque.
Le vrai courage, c’est de dire : « nous avons échoué, et nous allons réparer ».
Pas : « il y a un ennemi, il faut le combattre ».
Le virilisme n’est pas de la puissance.
C’est la preuve d’un pouvoir qui n’a plus rien à offrir.
Alors il offre de la peur.
L’Assemblée nationale doit réagir.
Pas avec des déclarations.
Avec un débat.
Avec une audition.
Avec une résolution.
La France n’a pas besoin de nouveaux héros de guerre.
Elle a besoin de citoyens qui savent lire l’histoire.
Et de dirigeants qui ont le courage de ne pas la répéter.
