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Tokyo sous terre : Un camionnier prisonnier d’un gouffre monstrueux dans une course contre la montre

Moudir

Un gouffre géant, apparu brutalement dans une zone industrielle de Tokyo, retient le monde en haleine. Depuis trois jours, les secouristes luttent pour atteindre un conducteur de 74 ans, enseveli sous des tonnes de débris. Mais le sol, rongé par une érosion invisible, transforme chaque tentative en défi surhumain.

Un sauvetage périlleux face à une terre qui cède

Le cratère, initialement large de 15 mètres, s’étend désormais sur 40 mètres de diamètre. Malgré les drones et les pelleteuses, les secours ne parviennent pas à stabiliser les parois, fragilisées par des infiltrations d’eau souterraine. « La moindre vibration pourrait provoquer un nouvel effondrement », alertent les experts. Les équipes tentent désormais de construire une rampe d’accès, mais les travaux pourraient prendre plusieurs jours.

L’énigmatique origine d’un drame urbain

Comment un carrefour fréquenté a-t-il pu se transformer en piège mortel ? Les enquêteurs pointent des tuyaux d’égout corrodés, vieux de plusieurs décennies. Ces canalisations, percées par le temps, auraient drainé des milliers de litres d’eau, creusant une cavité souterraine. Sous le poids des véhicules, le bitume n’a pas résisté. Une partie des eaux usées a été détournée en urgence vers une rivière, mais le risque d’extension du gouffre persiste.

Infrastructures vieillissantes : Une bombe à retardement

Ce drame relance le débat sur l’état des réseaux urbains japonais, construits pendant la croissance fulgurante des années 1980. Les ingénieurs soulignent qu’un entretien régulier aurait pu prévenir la catastrophe. « Les signes avant-coureurs — affaissements localisés, fissures — sont souvent ignorés par manque de moyens », déplore un rapport récent. Près d’un million d’habitants ont dû réduire leur consommation d’eau pour faciliter les opérations, révélant l’ampleur des répercussions.

Une attente anxieuse et des questions sans réponse

Alors que les familles espèrent encore un miracle, l’angoisse gagne les riverains. « Comment être sûr que d’autres zones ne vont pas s’effondrer ? », interroge un ouvrier sur place. Les autorités assurent surveiller les alentours, mais restent muettes sur les chances de survie du disparu. Chaque minute compte, mais la nature, elle, semble décider du tempo.

 

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