Une fillette de 5 ans aurait jeté sa sœur de 21 jours par la fenêtre : le drame qui secoue la planète
Dans un village tranquille de Russie, un drame d’une rare violence a choqué la communauté locale et au-delà. Un nourrisson de seulement 21 jours a perdu la vie après avoir été précipité du quatrième étage d’un immeuble. Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est sa propre sœur, âgée de 5 ans, qui aurait commis l’acte. Une hypothèse glaçante, encore en cours de vérification, qui soulève des questions profondes sur la supervision des jeunes enfants, les risques de la négligence parentale, et les mécanismes psychologiques précoces de la jalousie fraternelle.
Que s’est-il passé à Vasiliev ?
Samedi 25 octobre 2025, dans le village de Vasiliev, district de Zelenodolsk en Tatarstan, une tragédie se produit en l’absence des parents. La mère, partie rendre visite à une amie, laisse seule sa fille aînée de 5 ans avec le bébé de 21 jours. Le père est au travail. Dans cet intervalle, le nourrisson est projeté depuis une fenêtre située à environ 12 mètres de hauteur.
Des passants entendent un bruit sourd, se précipitent et découvrent le petit corps inanimé sur le sol bétonné. Les secours arrivent rapidement, mais le décès est confirmé sur place. L’horreur de la scène laisse des témoins sous le choc.
Pourquoi une petite fille de 5 ans aurait-elle fait cela ?
Les autorités russes, par l’intermédiaire du Comité d’enquête, ont ouvert une procédure pénale pour homicide involontaire aggravé. L’hypothèse principale avancée par des sources locales — non encore confirmée officiellement — est celle de la jalousie fraternelle. La fillette, déstabilisée par l’arrivée d’un nouveau-né, aurait agi dans un accès de colère ou de confusion.
Ce scénario, bien que choquant, n’est pas sans précédent dans la littérature psychologique. Les spécialistes rappellent que les enfants de 4 à 6 ans peuvent manifester des émotions intenses face à une rivalité perçue, surtout s’ils ne bénéficient pas d’un accompagnement émotionnel adéquat. Mais agir de façon aussi violente reste extrêmement rare.
Les parents dans le collimateur de la justice
La mère, en laissant ses deux enfants seuls — dont un nourrisson totalement dépendant —, fait désormais l’objet d’une enquête pour mise en danger de la vie d’autrui. En Russie, cette infraction peut entraîner une peine de prison, surtout en cas de décès. Le chef du district de Zelenodolsk, Mikhaïl Afanasyev, a publiquement appelé les parents à la vigilance : « Ne jamais laisser de jeunes enfants sans surveillance. »
Ce drame relance un débat crucial : à partir de quel âge un enfant peut-il être considéré comme capable de surveiller un frère ou une sœur ? La réponse varie selon les pays, mais les experts s’accordent sur un point : avant 10-12 ans, aucun enfant ne devrait être chargé de la garde d’un bébé.
Un cas qui interroge la société au-delà des frontières
Bien que survenu en Russie, ce fait divers résonne dans de nombreux pays confrontés à des situations similaires — isolement parental, manque de soutien familial, pression économique. Il souligne aussi les limites du parenting solo et la nécessité de réseaux de solidarité.
Plus largement, cet événement tragique met en lumière des sujets sensibles mais essentiels : la santé mentale des jeunes enfants, les signes de détresse émotionnelle chez les fratries, et l’importance de former les parents à gérer les transitions familiales. Des thèmes peu médiatisés, mais cruciaux pour prévenir les drames futurs.
