Le secret le mieux gardé de la guerre en Ukraine : ce que Zelensky et Macron ont signé… sans dire un mot
Sur le tarmac de Villacoublay, sous un ciel gris, deux présidents ont signé un document qui pourrait changer le cours de la guerre — sans jamais le nommer. Pas de communiqué détaillé. Pas de conférence de presse. Juste une poignée de main, un stylo, et un papier que personne ne peut lire. Volodymyr Zelensky l’a appelé “historique”. Emmanuel Macron, lui, n’a prononcé qu’un mot : “Durabilité”. Le silence parle plus fort que les discours.
Un geste plus fort que n’importe quel discours
Le 17 novembre 2025, alors que les frappes russes se multiplient sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, Zelensky atterrit à Paris. Pas à l’Élysée. Pas au Quai d’Orsay. Sur une piste militaire. Avec un treillis, pas un costume. Derrière lui, les patrons de Nexter, Naval Group, Thales et MBDA. Pas des diplomates. Des ingénieurs. Des industriels. Des hommes qui construisent des armes — et des alliances.
Leur objectif ? Ne plus seulement livrer des systèmes. Mais les fabriquer ensemble.
Le vrai contenu de la lettre d’intention : ce que les médias n’osent pas dire
Le gouvernement français n’a pas publié le texte. Pourtant, plusieurs sources militaires et diplomatiques — dont le journal Le Monde et l’agence ukrainienne Ukrinform — ont révélé les piliers de cet accord non signé :
- La livraison de 24 systèmes SAMP/T d’ici fin 2026, avec leur lot de missiles Aster 30, capables de détruire des missiles de croisière russes à plus de 100 km de distance.
- La création d’un centre de maintenance franco-ukrainien en Pologne, pour réparer les chars Leclerc, les canons Caesar et les drones français — une première en Europe.
- Le transfert partiel de technologie : la France va permettre à l’Ukraine de produire, sous licence, des composants électroniques pour les systèmes de défense aérienne — un geste qui brise les règles habituelles de contrôle des exportations militaires.
- La formation de 5 000 soldats ukrainiens sur le sol français chaque année, dans des centres spécialisés à Lyon, Toulon et Nancy.
Ce n’est plus de l’aide. C’est de la reconstruction industrielle. Et c’est la première fois qu’un pays européen accepte de partager ses secrets de guerre — non pas comme un don, mais comme un investissement.
Pourquoi ce silence ?
Parce que cet accord est trop sensible pour être annoncé comme une victoire. Parce que Moscou le verrait comme une escalade directe. Parce que Berlin et Budapest pourraient le considérer comme une dérive vers une “guerre européenne”.
Le silence de l’Élysée n’est pas une faiblesse. C’est une stratégie. Une stratégie de “plausible deniability” : permettre à la France d’agir, sans se déclarer officiellement en guerre. Sans violer les accords de l’OTAN. Sans alimenter la propagande russe.
Et pourtant, chaque missile livré, chaque technicien formé, chaque atelier construit, est une déclaration de guerre silencieuse.
Le vrai tournant : de la charité à la souveraineté
Avant cette signature, la France était perçue comme lente, prudente, parfois timide dans son soutien à l’Ukraine. Les livraisons de Caesar étaient lentes. Les systèmes de défense aérienne, rares. Les promesses, souvent accompagnées de “nous y travaillons”.
Aujourd’hui, tout change. L’Ukraine n’est plus un pays à secourir. Elle devient un partenaire stratégique de l’Europe. Et la France, en signant ce document, s’engage à faire de l’Ukraine un acteur de sa propre défense — et de la défense de l’Europe.
Ce n’est pas une lettre. C’est une pierre angulaire d’un nouveau monde.
Et après ?
En mars 2026, un sommet à Kyiv devrait officialiser ce texte sous forme de traité de sécurité bilatéral. Un document juridiquement contraignant. Avec des clauses de défense mutuelle. Une première pour l’Europe.
Si cela se produit, la France ne sera plus seulement un fournisseur d’armes. Elle deviendra un garant de la sécurité ukrainienne — et par extension, un acteur central de la nouvelle architecture de défense européenne.
La guerre ne se gagne plus seulement sur les champs de bataille. Elle se gagne dans les usines. Dans les laboratoires. Dans les accords signés à l’ombre des avions.
