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Jordan Bardella accuse la gauche de « larmes à géométrie variable » après le meurtre d’Aboubakar

Le président du Rassemblement National monte au créneau avec une déclaration choc. Alors que le meurtre du jeune Aboubakar a provoqué une vive émotion dans la classe politique, Jordan Bardella dénonce ce qu’il considère comme un « deux poids deux mesures » de la part de la gauche française.

Une polémique qui s’enracine dans un drame national

Le décès tragique d’Aboubakar, adolescent tué lors d’une rixe entre bandes rivales, a bouleversé l’opinion publique. Alors que les réactions politiques se multiplient, le leader du RN a choisi de pointer ce qu’il perçoit comme une incohérence dans les réactions de la gauche.

« J’ai le sentiment que la gauche a les larmes […] à géométrie variable », a déclaré Jordan Bardella lors d’un point presse tenu ce matin. « Certaines vies vaudraient-elles plus que d’autres aux yeux de nos adversaires politiques ? »

Le RN dénonce un traitement médiatique différencié

Selon les proches du président du RN, cette sortie vise à questionner :

  • L’intensité médiatique accordée aux différents faits divers
  • La réactivité politique face aux violences urbaines
  • Les discours publics des leaders de gauche

Cette prise de position intervient dans un contexte électoral tendu, où chaque formation politique cherche à marquer des points sur le terrain de la sécurité, thème central des prochaines échéances.

Les réactions de la classe politique

Plusieurs figures de gauche ont immédiatement réagi à ces propos, qualifiant la déclaration de Bardella de :

  • « Indigne » pour le Parti Socialiste
  • « Instrumentalisation politique » selon La France Insoumise
  • « Provocation calculée » d’après les Verts

Le débat sur le traitement des faits divers et leur utilisation politique semble donc plus vif que jamais, révélant les profondes fractures qui traversent la société française sur ces questions.

Sources :