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Le sapin de Noël 2025 à l’Élysée : un chef-d’œuvre végétal de 12 mètres

L’hiver pointe à peine le bout de son nez que déjà, la cour d’honneur du palais de l’Élysée se pare de lumière. En cette fin d’année 2025, Brigitte et Emmanuel Macron dévoilent un sapin de Noël d’une rare ampleur — à la fois hommage à la nature française et symbole d’une tradition républicaine savamment entretenue.

Origine et symbolisme d’un arbre présidentiel

Installé le 6 décembre, ce conifère imposant provient du Morvan, en Bourgogne-Franche-Comté. Il mesure 12 mètres de hauteur et arbore une envergure de 6 mètres. Mais ce n’est pas seulement sa taille qui impressionne : c’est son histoire. Planté il y a exactement 22 ans par un producteur local passionné, il a été taillé avec patience, année après année, pour atteindre une forme d’une régularité presque architecturale.

« C’est un arbre qui mérite sa place à l’Élysée », a affirmé Florent Moreau, président de l’interprofessionnel du végétal, soulignant le lien entre excellence agricole et représentation nationale.

Une décoration pensée comme un manifeste visuel

La présidence de la République a choisi cette année une palette sobre mais puissante : le rouge et le blanc, couleurs à la fois festives et résonnant avec les symboles de la nation. Près de 4 000 ornements — sphères, cônes, motifs dorés — habillent les branches avec précision. Et pour illuminer l’ensemble, pas moins de 800 mètres de guirlandes lumineuses ont été déployés, créant un halo chaleureux qui se reflète sur les façades du palais.

Chaque détail témoigne d’un équilibre entre faste institutionnel et intimité familiale — une signature du style Macron depuis leur arrivée à l’Élysée.

Pourquoi ce sapin compte dans l’imaginaire collectif

Au-delà de l’esthétique, l’arbre de Noël présidentiel raconte une histoire. Offert chaque année par une région différente, il valorise les territoires, les filières végétales et l’artisanat local. Celui de 2025, venu du Morvan, met en avant une filière forestière discrète mais essentielle.

Il répond aussi à une attente silencieuse du public : celle d’un rituel apaisant en temps d’incertitude. Sa régularité rassure. Sa beauté rassemble.