Détérioration du pouvoir d’achat : La vidéo du témoignage poignant d’Olivier, 47 ans
Présent sur le plateau de BFMTV ce lundi aux côtés d’autres invités, Olivier Béziade revient dans un premier temps sur sa situation et son engagement en faveur du mouvement des Gilets jaunes.
S’il lui a valu d’être sérieusement blessé pendant une manifestation à Bordeaux le 12 janvier, ce pompier volontaire de 47 ans déclare qu’il ne regrette pas son choix, et ce même s’il souffre « beaucoup » sur le plan psychologique.
« Le pain, la farine, tout augmente mais notre salaire reste le même »
Il s’agit là d’un constat amer auquel ce gilet jaune ne s’attendait pas après l’ascension d’Emmanuel Macron : « On fait des heures tant qu’on peut. On travaille tout le temps et malgré ça, on arrive pas à boucler les fins de mois. On se demande où part notre argent.
On nous dit de travailler plus, je n’ai pas voté pour monsieur Macron mais quand il a été élu, j’ai pensé : ‘Enfin un président jeune qui va redonner un sens à notre vie, un nouveau souffle ; et on va travailler plus pour vraiment gagner plus.’ »
Des espoirs que ce père de 3 enfants estime pourtant avoir été déçus. « Notre salaire n’a pas augmenté mais toutes les charges, tous les impôts augmentent. Tous les ans, ça augmente : le gasoil, l’essence, tout augmente. Même les produits de première nécessité : le pain, la farine, tout augmente mais notre salaire reste le même », regrette amèrement Olivier Béziade.
VIDEO⚡️Olivier #Béziade (Blessé lors de l’#ActeIX #GiletsJaunes) ne regrette rien : «Je travaille depuis mes 17 ans mais ma femme doit occuper 2 emplois tellement on a de charges. On ne peut même plus manger au restaurant(..) Merci aux @CStreetmedic, sans eux je ne serais pas là» pic.twitter.com/1jTUnnacRP
— fandetv ن 🙂 (@fandetv) 9 avril 2019
Olivier ne participe plus aux manifs mais se déclare Gilet jaune. Sérieusement blessé à la tête, il attend les conclusions de l’enquête ouverte par le préfet de la région et le procureur de Bordeaux –, Olivier Béziade a séjourné 30 jours à l’hôpital.
La gravité de son état a contraint les docteurs à le placer dans le coma artificiel durant 4 jours à cause d’une hémorragie cérébrale.
« Je veux dire merci aux ‘street medics’, sans eux je ne serai pas là », conclut le pompier volontaire qui avait rapidement été pris en charge par des médecins de rue avant d’être évacué par le Samu.
Tout a fait d’accord,
D’ailleurs depuis le blocage des salaires contre les 35 h, nos payes ont stagnés, mais les patrons ont gagné en productivité. Et depuis Macton c’est pire encore.
Je suis aussi sympatisantes gilets jaunes.
Et pour moi c’est fini je ne voterai plus jamais LERM, et pas non plus pour cette Europe.
Quand on nous a vendu l’Europe on nous a promis que les pays paubtes allaient nous rattraper et nous allions évoluer toys ensemble. Mais c’est le contraire qui se passe. Nous devenons pauvres et on dégringole tous ensrmble.