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Double homicide dans les Cévennes : Les terrifiantes révélations de l’accusé

Après une longue traque qui a mobilisé près de 350 gendarmes pendant 83 longues heures, le présumé meurtrier des Cévennes a immédiatement été placé en garde à vue.

Immédiatement après son arrestation, Valentin Marcone a avoué les faits, nous apprend Éric Maurel, procureur de la République de Nîmes. Dans sa version des faits, l’accusé relate avoir eu « une altercation avec son employeur et un collègue de travail au sujet de ses conditions de travail et notamment du paiement d’heures supplémentaires. Il y a eu un échange de mots très rapide entre lui et son employeur. Et comme c’est quelque chose qui, manifestement, le taraudait depuis quelque temps, il…s’est emparé de son arme », précise-t-il.

Des détails permettent d’étayer la thèse de la préméditation dans cet acte dramatique. « Les éléments qui nous permettent de garder l’idée de préméditation sont multiples. Il avait une arme approvisionnée sur son lieu de travail », explique le procureur de la République lors de la conférence de presse.

Interrogé sur les explications que Valentin Marcone avait pu exprimer concernant son geste, Bertrand Michel déclare que l’homme « n’exprime pas de regrets au sens strict du terme ». Il rappelle qu’au moment de son interpellation il a dit « ‘excusez-moi’. Est-ce que ces excuses étaient destinées aux familles des victimes, aux forces de l’ordre, au village tout entier?

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