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France : Il fausse compagnie aux gendarmes à 240 km/h puis tombe en panne sèche

Il est 22 h 20 le samedi 30 novembre lorsqu’une Mercedes Classe C 63 AMG est flashée à 206 km/h au lieu des 130 autorisés, sur l’A7, à Pont-de-l’Isère.

Les gendarmes se lancent à sa poursuite du chauffard et le rejoignent cinq kilomètres plus loin. A ce moment-là, dans une zone limitée à 90, le conducteur circule à la vitesse de 240 km/h. Il utilise alors toute la puissance de son engin pour tenter de semer les gendarmes.

Deux personnes à l’arrière

La Mercedes est détectée 60 kilomètres plus loin, circulant toujours à des vitesses folles… Et au final, le véhicule est retrouvé sur la bande d’arrêt d’urgence, en panne de carburant, « en raison de sa très forte consommation », précisent les gendarmes sur Facebook.

Les forces de l’ordre découvrent deux personnes à l’arrière du véhicule. Celles-ci affirment que le passager avant et le chauffeur… se sont enfuis.

Le conducteur nie les faits

L’enquête ayant permis d’établir le rôle de chacun, le conducteur, un homme de 32 ans, patron d’un garage de Saint-Etienne, a été placé en garde à vue le 4 décembre pour « grand excès de vitesse en récidive » (il avait déjà été condamné pour un excès de vitesse de plus de 50 km/h), pour « refus d’obtempérer aggravé de la mise en danger d’autrui » et pour « transformation d’un véhicule portant atteinte au dispositif anti-pollution ».

Plusieurs anomalies ont été détectées sur la voiture. Le conducteur, qui a écopé au total de cinq contraventions, a nié les faits qui lui sont reprochés jusqu’à la fin de sa garde à vue. Son permis a été suspendu et le véhicule confisqué par la justice en attendant le procès devant le tribunal de Valence prévu en juin 2020.

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