Les Kurdes accusent la Turquie d’utiliser des armes interdites et notamment du napalm

Les autorités kurdes en Syrie viennent d’accuser officiellement la Turquie d’utiliser des armes non conventionnelles telles que le phosphore blanc ou le napalm, dans son offensive dans le nord du pays en guerre. Ces accusations n’ont pas pu être vérifiées de manière indépendante par l’AFP.

Depuis l’offensive lancée le 9 octobre les troupes turques et leurs supplétifs syriens ont réussi à conquérir une bande frontalière de 120 kilomètres dans le nord syrien, et les combats se concentrent désormais dans la ville de Ras al-Aïn.

«En violation flagrante du droit et des traités internationaux, l’agression turque contre (Ras al-Aïn) est menée avec tout type d’armes», a fustigé jeudi dans un communiqué l’administration semi-autonome kurde. «Face à l’échec évident de son plan, (le président turc Recep Tayyip) Erdogan a recours aux armes interdites internationalement, comme le phosphore ou le napalm», souligne le communiqué.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) «a recensé des blessés souffrant de brûlures qui sont arrivés à l’hôpital de Tal Tamr ces deux derniers jours», a indiqué à l’AFP le directeur de l’Observatoire, Rami Abdel Rahmane.